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L'UNIVERS MOYA ENTRE À
L'HOPITAL
Le décor MOYA a été inauguré le 15 décembre à l'hôpital Princesse Grace en présence de la princesse Stéphanie de Monaco. Des images numériques en 3D reproduisant les murs de l'hôpital Princesse Grace de Monaco. Ces murs sont posés dans un paysage verdoyant ou s'envolent dans les airs. Sur ces murs, intégrés dans l'image 3D, des oeuvres, anciennes et récentes, signées Moya, comme une expo dans l'expo. Sur des thèmes choisis, comme le cirque ou la médecine … Bref, plusieurs niveaux de lecture pour ces douze panneaux collés sur les (vrais) murs du service de gastroentérologie du professeur Patrick Rampal … Mais un seul univers, reconnaissable entre tous - méditerranéen, coloré et ludique - parfaitement adapté au milieu hospitalier, en ce qu'il apporte de bonheur, de poésie et d'évasion au spectateur. Un univers signé Patrick MOYA, artiste d'une nouvelle figuration virtuelle. L'inauguration du décor MOYA a eu lieu le 15 décembre 2006 en présence de la princesse Stéphanie, qui a accepté de signer, conjointement avec l'artiste, sur une de ses oeuvres où l'on pouvait lire le logo de Fight AIDS Monaco. Très impliqué comme la princesse
dans la prévention contre le SIDA, l'artiste résident des
soirées technos Dolly Party, a récemment réalisé
l'affiche de la soirée "Stop Aids" ou dessiné des t-shirts
sur le thème "je me k'pote" pour l'association AGLAE. Avec une idée
judicieuse : son personnage portait un préservatif au bout du nez
pour aller danser ou à la plage.
Patrick MOYA a commencé son oeuvre
comme modèle nu pour satisfaire son narcissisme avant de marquer
de son nom ses peintures et ses sculptures. Lorsqu'il n'utilise pas les
quatre lettres de son patronyme, il met en scène un petit personnage
de bande dessinée, résultat d'un croisement entre l'artiste
et son personnage préféré, Pinocchio. Considéré
comme le chef de file de la nouvelle génération de "l'École
Nice", Patrick MOYA se revendique comme un artiste du Sud, se mettant en
scène dans ses oeuvres, dans un joyeux exhibitionnisme.
Patrick MOYA, artiste d'une
nouvelle figuration virtuelle
Depuis ses premiers travaux sur ordinateur au début des années 80 - où déjà, il écrivait son nom en langage cobol ? - jusqu'à la modelisation de sculptures qui seront ensuite fabriquées grandeur nature (pour une exposition à Taiwan ou un hôpital à Londres, années 90), MOYA joue en virtuose des touches de son PC. Depuis quelques années, et sans abandonner pour autant la vraie peinture, il est entré de plein pied dans ce qu'on pourrait appeler la "figuration virtuelle". La numérisation de son personnage fut la première étape, ce qui a donné lieu à des toiles numériques, reproductions plus que parfaites de son univers qui complètent l'éventail de ses travaux plus classiques. Son pinochio façon manga, version BD de l'auto-portrait, est devenu un petit robot presqu'humain auquel il donne vie désormais grâce à un simple logiciel de 3D. Depuis lors, il réalise des films numériques de plus en plus sophistiqués dans lesquels il anime son univers, jouant le rôle du DJ vidéo pour une soirée techno Dolly Party (dont il est l'artiste résident), pratiquant l'incrustation d'images en live pour l'inauguration d'un hôtel ou inventant un musée virtuel où le spectateur se déplace au milieu d'une expo Moya imaginaire. En savoir plus : - Site officiel de Patrick MOYA : moyacircus.com
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QUELQUES IMAGES DE L'INSTALLATION
ET DU VERNISSAGE
(photos libres de droit) |
Le professeur Patrick Rampal, Patrick MOYA, Stéphanie, Ben …
Pour en savoir plus :
LE CV complet DE PATRICK MOYA |
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