COMMUNIQUÉ DE PRESSE, mai 2009



La couverture Moya-Sinicropi
MOYA & SINICROPI : UNE RENCONTRE PAS SEULEMENT VIRTUELLE
 
 
Pour fêter ses 100 ans, le guide Michelin a demandé aux grands chefs de choisir chacun un artiste pour réaliser une couverture « artistique » du fameux guide rouge. Autant d’oeuvres d’art en pièces uniques qui ont été exposées au musée d’Orsay à Paris début mars 2009.
De cette rencontre entre le chef 2 étoiles Christian Sinicropi et le plasticien Patrick Moya, est née tout d’abord une couverture originale dédiée aux « mondes virtuels »   … Et aussi une complicité qui ne demande qu’à se prolonger.

Par Florence Canarelli


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Moya, qui  a réalisé son rêve d’être une « créature à la place du créateur » grâce à Second Life,  a installé, sur son île virtuelle, la « cuisine » dans laquelle le chef travaille tous les soirs bien au delà de minuit à imaginer une « gastronomie du futur » : et si Moya a initié Sinicropi à Second Life, Sinicropi a fait découvrir à Moya l’univers de la gastronomie. Depuis lors, ils échangent recettes de cuisine contre recettes de « scripting »…

Et Sinicropi fut aussitôt comme un poisson dans l’eau dans Second Life

Au-delà de son métier de cuisinier, Christian Sinicropi aime se consacrer au dessin, à la peinture et se passionne également pour la poésie et le cinéma. Sans oublier les nombreuses nuits blanches passées depuis longtemps sur son ordinateur, à essayer de comprendre le fonctionnement de la machine, et lors desquelles il a appris aussi bien à changer une carte mère qu’à manipuler intuitivement les pourtant complexes logiciels de 3D.
Plus tard, il a tenu à jour un blog où il s’expliquait sur la genèse de ses recettes, avant de découvrir Second Life :  « C’est la rencontre avec Moya qui m’a amené à m’intéresser à ce nouveau monde : j’ai été tout de suite séduit, à la fois par le personnage de l’artiste, et aussi par cet univers en 3D. Car, beaucoup mieux qu’un blog, où on ne peut montrer que des photos fixes, Second Life permet d’animer, de donner une dynamique visuelle. Par exemple, je suis en train d’installer un « musée » de mon identité culinaire depuis 2006 : on y trouve ma première carte, mes premiers plats comme la main tendue ou le clown… »

Tous deux extrêmement créatifs et jaloux de leur indépendance, ils ont pourtant réussi à trouver une forme de collaboration très fructueuse : Moya a construit une réplique de l’hôtel Martinez, comme point de départ pour se téléporter jusqu’à la cuisine - située dans les nuages - de Sinicropi. Et quand il fait visiter son île - une oeuvre d’art globale entièrement vouée à Moya - il ne manque pas d’emmener ses visiteurs faire un tour dans la cuisine du chef - en voiture aérienne - lui qui dans la vraie vie, n’a pas son permis de conduire !

Fruit de cette collaboration inédite : un « machinima » - film entièrement réalisé dans Second Life - conçu par Moya … A voir sur youtube, à l’occasion du 62ème festival du film de Cannes.

 
 



Patrick Moya et Christian Sinicropi  en RL (real life)

 


leurs avatars devant la cuisine virtuelle et la reproduction du Martinez sur SL  (second life)


 
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