COMMUNIQUÉ DE PRESSE, mai 2009



PATRICK MOYA, UNE AVENTURE ARTISTIQUE



1955


Naissance à Troyes de Patrick Moya le 15  décembre de parents d’origine espagnole. Son père Guillermo Moya arrive en France à l’âge de seize ans, quittant son île de Majorque pour être serveur dans la ville de Metz. Bientôt installé à Troyes, en Champagne, il deviendra un commerçant enrichi grâce à sa boutique de mode  Le Libre Choix.


1966


À onze ans, Patrick, pourtant enfant unique, est en pension dans la région de Troyes. On ne connaît pas la cause de ce qu’il ressentira sans doute comme un abandon, d’autant plus qu’il restera pensionnaire encore plusieurs années………


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1955


Naissance à Troyes de Patrick Moya le 15  décembre de parents d’origine espagnole. Son père Guillermo Moya arrive en France à l’âge de seize ans, quittant son île de Majorque pour être serveur dans la ville de Metz. Bientôt installé à Troyes, en Champagne, il deviendra un commerçant enrichi grâce à sa boutique de mode  Le Libre Choix.


1966


À onze ans, Patrick, pourtant enfant unique, est en pension dans la région de Troyes. On ne connaît pas la cause de ce qu’il ressentira sans doute comme un abandon, d’autant plus qu’il restera pensionnaire encore plusieurs années.


1970


Il arrive sur la Côte d’Azur, où ses parents ont acheté la villa Barcarolle à Cagnes-sur-Mer pour y passer leur retraite  : il a quinze ans, et doit subir en même temps plusieurs changements – de ville, d’école et surtout de nom puisque ses parents se marient enfin, son père n’étant pas divorcé jusque-là. 

Patrick Moya entre au lycée niçois du Parc impérial puis au lycée technique des Eucalyptus, où il apprendra des notions qui lui serviront plus tard pour la réalisation de ses futures  sculptures.


1971


À seize ans, il dessine, sur un cahier d’écolier à carreaux et marge rouge, une première bande dessinée, «  Paillasson ou la justice française  », où l’on trouve une histoire complète, un dessin déjà très original, et un personnage de serial killer délirant, Paillasson, qui tua dans le ventre de sa mère son frère jumeau d’un coup de poignard en plein cœur… Une œuvre de jeunesse très personnelle, où l’on pourrait peut-être chercher quelque inspiration du côté de Reiser, au moins par l’esprit gore avant l’heure.


1974


Le 12  août, publication de son premier dessin dans  Nice-Matin  :  Une cité pour l’an 2000, suite à une rencontre avec Numa Sadoul, grand spécialiste de la BD vivant alors sur la Côte.

En octobre, il est admis à la Villa Arson sur dossier et sur la base des BD qu’il a déjà publiées.

Peu intéressé par les matières enseignées alors – gravure, poterie, tapisserie –, il passe «  de la BD à l’art, puis à l’art conceptuel, au body art, à l’art sociologique, à la vidéo et enfin à la télévision de masse, en direct  », selon ses propres dires.

En réalité, c’est le problème de la communication en art qui le passionne, car il lit McLuhan  : «  Le message c’est le médium… le seul message que j’ai à faire passer, c’est MOI. Je suis le médium… Dans la télévision en direct, le vrai médium, ce n’est pas la télé en tant que technique, c’est l’homme ».


1975


S’il s’intéresse surtout à la vidéo, c’est contre l’avis de ses professeurs. Admiratif de Guy Lux, c’est vers les vedettes populaires du petit écran que se porte son attention, car il est persuadé que, la télévision étant le médium de l’avenir, l’artiste qui se veut d’avant-garde doit l’utiliser.

C’est pourquoi il invente une émission de télévision-performance intitulée «  Bonzour Bonzour  » – avec une caméra, un téléviseur noir et blanc et un studio séparé de la régie – ou comment devenir une créature en diffusant son image en direct. 


1976


Sa première action-performance en tant qu’artiste sera une traversée de la ville de Nice avec Olivier Brodet, en transportant un brancard vide, tous deux vêtus de blouses blanches tachées de sang. Moya a les cheveux longs.

Durant les vacances d’été, il met ses idées par écrit dans un gros carnet noir, son Journal.

Extrait  : «  L’artiste est celui qui ne peut supporter la prétention artistique des autres et qui donc, se voit obligé de créer… Personnellement, je veux m’élever au-dessus de toutes les prétentions et de tous les pouvoirs.  »

Ou encore  : «  Si l’on me demandait, qui préféreriez-vous être, Tintin ou son auteur Hergé, je répondrais Tintin, Hergé n’étant que l’exécutant de son héros. Je ne veux pas être l’exécutant mais l’œuvre.  »


1977


Dernière année à la Villa Arson… Poursuivant sa réflexion sur la télévision, il invente une signalétique autour du thème des ondes hertziennes, associée aux quatre lettres de son nom  : le M représentant l’énergie, le O le message, le Y l’antenne réceptrice et le A la montagne. Ainsi qu’un code de couleurs – M rouge, O jaune, Y vert et A bleu – qu’il utilise encore aujourd’hui…

Durant l’été, il travaille très sérieusement sur de nombreux projets d’émissions de télévision, qui tournent autour de l’idée d’un «  télé-artiste  » qui utiliserait ce nouveau médium qu’est la télévision  : il ira jusqu’à proposer ses idées aux grandes chaînes de l’époque, avant d’abandonner devant l’insuccès rencontré.


1978


Moya fait son service militaire, auquel il n’a pas pu échapper, dans l’artillerie à Draguignan.

C’est l’année où il participe à distance à une performance réalisée par Fred Forest sur Antenne 2, qui achète à sa demande une religieuse au chocolat.


1979


N’ayant plus envie de poursuivre ses études après un an d’armée, et décidé à tirer parti de ses charmes physiques, il devient modèle nu pour les écoles de Beaux-Arts pour gagner sa vie, passant le reste de son temps à faire du nudisme sur la plage. De cette année-là datent ses toutes premières toiles comportant seulement les lettres de son nom, MOYA.


1980


Une année de  farniente  : Moya soigne son bronzage, hiver comme été, vivant de ses poses sophistiquées – souvent inspirées de tableaux célèbres – de modèle aux Beaux-Arts. Il réalise quand même quelques toiles avec les lettres de Moya géométriques.


1981


Toute première exposition personnelle chez Claude Fournet, alors directeur des musées de Nice  : «  Tableaux à 50  francs  ». Des toiles qu’il mit en vente également sur le cours Saleya niçois  : «  50  francs, 100  francs, dessin 15  francs, un bon investissement…  » Une de ses toiles est achetée par le célèbre marchand d’art new-yorkais Leo Castelli, une autre par Daniel Templon.


1982


Parution de  Théorie de l’art d’un modèle aux Beaux-Arts  aux éditions Bramstocker, un livre en photocopie de réflexions inspirées de McLuhan  : «  Dans les médias d’ubiquité, le créateur reste à sa place de technicien ouvrier, la créature est libre… J’aime bien les artistes mais pas les créateurs… L’artiste n’est plus un constructeur, ni un concepteur, il est désormais un concept… L’histoire de l’art transfigure le créateur en créature, l’artiste doit être sur la scène et non plus en coulisse.  »

Toujours inspiré par ce média d’ubiquité qu’est la télévision, Moya commence une première série de toiles sur ce thème  : antennes, ondes, Guy Lux, Cloclo, Casimir…


1983


Encore une année tranquille  : Moya prend des poses dans les écoles de beaux-arts, et réalise quand même quelques œuvres, dont une en résine sur toile représentant un personnage entouré des quatre lettres de Moya.


1984


Moya travaille dans l’atelier de bricolage construit par son père, où il y a un poste de soudure, des scies circulaires et autres cisailles pour découper l’acier… C’est là qu’il construit, en résine polyester, la gigantesque créature (près de 10  mètres de long et 5  mètres de haut) qui sera installée à l’extérieur de la galerie des Ponchettes de Nice, dans le cadre du centenaire du carnaval. Il y réalisera également les deux petits  Adam en résine qui seront plus tard achetés par le MAMAC (musée d’art moderne et d’art contemporain) de Nice.

En septembre, il a sa première vraie exposition personnelle à la galerie municipale Mossa de Nice, «  Offrande d’un artiste légitime  », où l’on remarque de grandes sculptures en papier découpé, un masque bleu en papier mâché ainsi que des «  vitraux  » réalisés avec les moyens du bord  : du plastique transparent peint avec de l’émail vitrail.

L’idée est de représenter une cathédrale à la gloire de la créature dont les vitraux, placés dans les quatre directions, racontent la vie de l’artiste, qu’on pourrait résumer ainsi  : un personnage nu – mais au front surmonté d’une auréole –, souriant, musclé, se fait bronzer, fait des haltères, écoute de la musique… entouré de corps masculins nus avec de belles fesses musclées  !


1985


Moya achète son premier ordinateur, un Thomson MO5 (un modèle sorti en juin 1984), avec lequel il crée un programme en basic qui dit «  MOYA  »  !

Cette année-là, il devient le directeur artistique de l’association Verbes d’États, avec laquelle il réalise de nombreuses performances, installations et autres spectacles brassant les genres et les arts.

Avec Verbes d’États, il édite une «  Bible  », minuscule opuscule agrafé où il réfléchit sur la place de l’artiste et sur le rapport créateur-créature.


1986


Encore beaucoup de performances avec Verbes d’États, en particulier une installation de lettres géantes, qui disent Moya bien sûr, sur le cours Saleya – des lettres de deux  mètres de haut faites en papier journal sur du grillage, à la manière des anciennes têtes de carnaval. 

Sans oublier une émission-performance produite pour France Culture, «  Moya et la théorie de l’art d’un modèle aux Beaux-Arts  », ou encore une performance interactive fax-Minitel entre Paris, Toulouse et Nice,  La Nuit des Postes modernes  sur une idée de Patrick Moya.

Moya est encore «  néo-lettriste  »  : c’est du moins le titre de l’exposition de groupe à laquelle il participe, galerie des Ponchettes à Nice.

Le critique d’art italien Dario Trento écrit un texte sur Moya.


1987


En mars, il est à Castel San Pietro en Italie pour une exposition personnelle, «  Les quatre faces de Moya  », une installation de quatre lettres dans quatre salles.

En avril, retour à Nice pour «  Les Caprices de Moya  » à la galerie de La Marinele titre est un clin d’œil à Goya –, où Moya a peint sur le mur chaque lettre de son nom, accompagnée d’un symbole – de l’eau dessinée pour le O, des flammes pour le M, de l’herbe pour le Y, le ciel pour le A – et placé en face de chaque lettre une installation également symbolique – une roue pour le O, une faux pour le M, une ficelle pour le Y et une échelle pour le A… Une symbolique très personnelle  !

Et déjà, il prouve son intérêt pour la 3D en fabriquant un caisson lumineux contenant deux photos (autoportraits) et deux miroirs pour donner un effet de relief si on colle son visage au milieu.

Poursuivant son travail sur ordinateur, il présente ses réalisations au forum de la Fnac de Nice et réalise un court-métrage d’animation,  24 Moyas Seconde  (un film noir gratté en anamorphose, c’est-à-dire déformé pour qu’il soit projeté en Cinémascope 35  millimètres) pour les quatre-vingt-dix ans de la Gaumont.

Avec Verbes d’États, il participe à l’exposition «  L’ETTRE(S)  » avec une installation bois-tissu-lumière et réalise une performance vidéo en direct,  La Comédie de l’art, sous forme d’une émission de variétés, en présence d’un public nombreux (Galerie d’art contemporain des musées de Nice). 

Et il peint son nom en anamorphose sur le sol de la gare de Nice, dans le cadre de «  La Ruée vers l’art  ».


1988


Cette année-là, Moya vient de perdre son père et doit se battre contre l’expropriation de la villa Barcarolle  : il réussira à tenir le plus longtemps possible face aux  bulldozers  et obtiendra le meilleur dédommagement – ce qui lui permettra d’acheter sa villa niçoise.

Il lui reste peu de temps pour la création  : il participe quand même au carnaval de Nice, en inventant avec Verbes d’États un carnaval parallèle, sous l’appellation Valnarac (ou «  carnaval  » à l’envers, une idée signée Moya), avec un accrochage  in situ  de toiles monumentales.


1989


Moya achète la villa Éros et s’installe à Nice.

Pour le bicentenaire de la Révolution française, il se rend à Barcelone en décembre avec le peintre Gilles Chaix  : ensemble, ils exposent sous le titre «  1789-1989  : Genesi d’un Estat, jovenesa de l’art  »  : Moya réalise à cette occasion ses premières grandes toiles avec les lettres et les ailes, et présente ses sculptures en fil sur socle de bois et résine faites à partir d’un petit masque en latex tagué des lettres de Moya.

L’aile unique dessinée, entourée des syllabes MO et YA, est un motif qu’il reproduira souvent à cette époque. Notons qu’il s’inspire là du logo que son père utilisait pour sa boutique, avec un jeu de mots, «  El Moya  ».


1990


En mars, sous le titre  Moya, le génie, l’Éros et le geai, il présente des totems dont certains gigantesques (4  mètres de haut) à l’opéra de Nice.


1991


Le 25  juin, Moya s’envole pour Taïwan où il doit participer à un  symposium  de sculptures  : durant deux mois, avec l’aide de plusieurs assistants et d’un interprète, il fabrique sa première sculpture monumentale (plus de six  mètres de haut) en acier boulonné avec les lettres de son nom. Elle se trouve toujours exposée dans le parc de sculptures du musée d’Art moderne de Kaohsiung.

Profitant de sa présence à Taïwan, Moya participe également à un festival de sculptures sur la plage de Taïpei – où il écrit son nom dans le sable –, puis effectue un voyage de deux semaines en Chine, découvrant ainsi l’Asie, où il se sent très vite comme chez lui.

Durant l’année, il participe à une performance de cinq jours – «  mille diapositives grattées et peintes en direct  » – à L’Aéronef de Lille.

En novembre, Moya rencontre Hélène Jourdan-Gassin, dite Lola Gassin, galeriste, critique d’art et fondatrice de la foire d’art contemporain niçoise Art Jonction International  : elle lui organise une première exposition dans sa galerie du vieux Nice, rue de la Terrasse.


1992


En novembre, il est à Chicago où il présente ses toiles inspirées d’images du dictionnaire sous le titre «  Neo-Lettrism  » (Sangamon Gallery). Et il donne une conférence avec diaporama (Mille diapositives grattées) à l’Institut français de Chicago.

Moya dira à propos des images du dictionnaire  : «  Je faisais un cahier d’images anciennes, choisies dans de vieilles encyclopédies et les faisais photocopier sur des transparents. Je les découpais ensuite pour en faire des diapositives, que je projetais sur toile et reproduisais l’image en peinture à la manière de la sérigraphie.  »

Sans oublier ses œuvres multimédias, qu’il présente en novembre à la Fnac de Nice – à commencer par son travail sur ordinateur MO5 qui date de 1985 («  La genèse de l’artiste  »), ou encore une musique sur limonaire de 1986 (La Musique de Moya), un film en super-huit gratté et colorié de 1987 (Déculottage monstre) et une vidéo de 1992 (Un amusant musée Moya).


1993


Suite à sa rencontre avec le céramiste italien Giorgio Laveri, Moya fabrique à Albisola (région de Gênes) – haut lieu de la céramique d’art en Italie – ses toutes premières céramiques, des assiettes peintes, bientôt suivies de vases émaillés avec les lettres de son nom.

En janvier, Moya est à Thessalonique, en Grèce, pour une exposition intitulée «  Moya Circus  » réunissant des peintures et sculptures en acier… faites sur place, en résidence d’artiste. Une exposition qui tournera ensuite dans plusieurs villes grecques (Kavala, Serrès…).

Dans le cadre du programme «  Vidéos, films d’arts  » du MAMAC, il présente une projection rétrospective de ses films de 1985 à 1992 sous le titre  Moya dans tous les médias.


1994


En février, Lola Gassin présente « Le Moya enchanté », où il montre ses premières céramiques réalisées en Italie. 

Il participe de nouveau au carnaval de Nice, avec Verbes d’États, en créant cinq grosses têtes dont les maquettes seront exposées au MAMAC.

Il retourne plusieurs fois à Hong Kong, pour une exposition de masques en papier,  Mask for Moya Opera, et une performance de trois jours de diapositives grattées.

Début juin, retour à Nice pour une importante exposition, qui durera tout l’été, de nouvelles sculptures sur la place du Palais de justice  : des silhouettes noires, en bois boulonné, de personnages sur le thème de Pinocchio (le renard, l’âne, le singe). Chaque silhouette est entourée – et stabilisée – par les quatre lettres aux couleurs de Moya. Une exposition qui fera date car elle sera l’occasion d’une rencontre avec l’éditeur d’art parisien Jacques Boulan.


1995


Jacques Boulan propose à Moya de fabriquer des éditions originales de ses nouvelles sculptures boulonnées mais… en acier. Un éditeur dynamique qui présentera ses taureaux, ânes et autres animaux dessinés par Moya dans de nombreuses foires d’art en Suède, à Strasbourg ou à Paris.

Fin août, il est à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, pour une rétrospective de ses grandes toiles abstraites et de ses sculptures, dans le cadre de la Hamburg Messe.

Début novembre, il s’envole pour Taïwan, pour  The sculpture exhibition of Moya, une grande exposition personnelle au Kaohsiung Museum of Fine Arts, qui durera trois mois.

Au Japon, il participe avec de grandes toiles et plusieurs sculptures de Boulan à l’exposition de groupe «  École de Nice  » organisée par le critique d’art Frédéric Altman (Meguro Museum of Art de Tokyo).

Entre deux voyages, Moya est assistant de Ben Vautier  : «  alors que j’étais dans une période de découragement, le voir travailler, tout seul, dans tous les sens, m’a redonné l’envie de faire plein de choses.  »


1996


L’année 1996 débute par une exposition au musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice, intitulée tout simplement  MOYA-MOYA. On pouvait y voir des toiles carrées de 2,50  mètres déclinant les lettres de MOYA sur différents registres. Ainsi que plusieurs sculptures de l’éditeur Boulan  : le Pinocchio et le David, l’âne jaune, l’ours blanc… Sans oublier  le taureau noir  qui restera longtemps sur le toit du MAMAC.

La galeriste coréenne Sue Jong Lee, qui a remarqué ces sculptures réalisées par Boulan, l’invite à exposer dans son Dong Baek Art Center de Busan.

Dans l’avion pour l’Asie, Moya invente son autoportrait-Pinocchio, qui deviendra dès lors récurrent dans son œuvre. Notons que le nez pointu du premier «  moya  » se transformera en un nez long et rond beaucoup plus phallique  !


1997


C’est l’année où Moya participe à de nombreuses expositions de groupe, sur des thèmes comme «  Ex-voto contemporains  » ou «  Figuration – Défiguration  », à Milan, Antibes, Lille, Sanary, Leipzig, Monaco, Martigues, Albisola… 



1998


Une année de très grande créativité  : Moya entre dans la galerie de Jean Ferrero, curieux personnage atypique, célèbre pour défendre les grands artistes niçois, de César à Arman en passant par Ben. Devant le succès rapide rencontré auprès des collectionneurs, le style de Moya évolue, un univers personnel se dessine  : l’ange et le diable, les arbres en fleurs et les rideaux de scène qui encadrent les tableaux, les cadres bleus peints de nuages… Jean Ferrero lui demande l’exclusivité de son petit «  moya  ».

En automne, Moya est à New York  : le 12  septembre, il expose à Brooklyn dans la Vision Gallery, réalise une performance au Dean Street Garden Cafe et customise deux «  art shuttles  » (bus faisant la navette entre les grands musées de la ville). Le 21  novembre, il présente à Soho  The museum of the diabolic Moya.


1999


Moya participe à Antibes à un festival du  happening  sur le thème «  Moya-Goya même combat  », mais où Goya s’appelle… Chantal  !

Il réalise une «  peinture dans le ciel  » à l’occasion d’une soirée techno Dolly Party sur la plage du Beau Rivage à Nice car il vient de rencontrer Patrick Pozuelos, le fondateur des Dolly Party… C’est pour lui que Moya invente sa «  Dolly  », brebis malicieuse qui tire la langue et deviendra l’identité visuelle de ces soirées branchées  : Dolly est née  !


2000


En janvier, Moya réalise sa première toile «  en mosaïque  » sur le thème du cirque, à l’occasion de «  Première rampe  », dans le cadre du Festival international du cirque de Monte-Carlo.

Fin mai, il expose à Taïwan une sculpture en acier découpé datant de 1991 - un arbre d’où pendent les lettres de Moya (Museum of Fine Art de Kaohsiung).

En juillet, il participe à une exposition de groupe avec ses premiers personnages «  moya  » en céramique faits en Italie (Museo d’Arte Contemporanea d’Albisola).


2001


En mai,  Moya place toutes ses œuvres à la Caisse d’épargne  pour une exposition personnelle de trois mois à l’Espace Écureuil de Nice.

Il poursuit sa collaboration avec les Dolly Party, réalisant dans l’urgence, souvent la veille pour le lendemain, de grandes peintures sur bâche où sa Dolly tient la vedette. Cet été-là, il peint en direct devant le public des Dolly Party, à Juan-les-Pins et à Saint-Tropez.

À Nice, Moya est devenu le chouchou de la galerie Ferrero, qui est désormais son deuxième atelier  : il peint sur place devant les collectionneurs, vendant en moyenne une toile par jour  !


2002


En juillet, Moya est en Corée, où la galeriste Sue Jong Lee l’invite à Busan pour une grande exposition personnelle,  En vacances de l’art, qui dure deux mois  ; Moya réalise une partie des œuvres sur place, sur de la simple toile de jute.

Il devient l’artiste résident des Dolly Party, et sa Dolly, la star des nuits branchées, exposant ici des portraits  de Dolly (au Baloard de Montpellier) ou la peignant en public au cours de la Nuit des galeries (au Keep in touch de Nice)…

Au printemps, le voilà à Bari en Italie, où il crée un véritable  Moya Circus  : une nouvelle série de toiles sur ce thème, avec son petit «  moya  » en vedette de cirque, à l’occasion de l’année internationale du cirque (Granteatrino Casa di Pulcinella). Un «  Moya Circus  » qui voyagera ensuite à Bologne.

En novembre, il est invité à participer à un nouveau  symposium  de sculptures en acier à Taïwan  : il fabrique une nouvelle sculpture monumentale,  « Portrait de Narcisse »  (son autoportrait en silhouette noire entourée des quatre lettres), qui sera exposée dans le centre culturel de Kaohsiung.


2003


En mars, sous le titre L’Arsenal de Moya, première rétrospective de Moya à l’Arsenal de Metz  : vingt-trois mille visiteurs en deux mois  !

La Caisse d’épargne de Toulon lui commande un  Abécédaire  dans le cadre de la lutte contre l’illettrisme  : vingt-six toiles qui seront exposées, sous le titre  Moya ou la faculté de l’être, à l’Espace Écureuil de Toulon.

Au cours de l’été, Moya commence sa chapelle  : à la demande de James Dauphiné, le maire du petit village perché de Clans, et sur une proposition de Jean Ferrero, on vient de lui confier les murs d’une chapelle de montagne, sur lesquels il doit peindre une fresque racontant la vie de saint Jean-Baptiste.

Le 17  novembre, il est à Londres pour l’inauguration de deux grandes sculptures en acier – un taureau et un âne avec les lettres de Moya – réalisées par Bouygues pour le West Middlesex Hospital.

En décembre, le  Moya Land  est né  : c’est en tout cas le titre de l’exposition Moya sur le stand de la galerie Artim de Strasbourg dans la foire de l’art St’Art. À cette occasion, Moya fait une performance numérique  : des portraits de visiteurs en images de synthèse 3D projetées en direct sur grand écran.

Pour Noël, il fabrique sa première crèche, en bois découpé et peint, pour la vitrine de la galerie Ferrero.


2004


Après l’Arsenal de Metz, c’est la Chantrerie de Cahors qui organise en août une grande exposition complète de Moya dans un lieu municipal.

En octobre, une nouvelle version du  Moya Circus  s’expose à la Casa Victor Hugo d’Avellino, dans le sud de l’Italie.

Puis Moya participe, avec une lithographie, au portfolio «  Hommage à Federico Garcia Lorca  » de l’éditeur Toni Politeo. Le lancement se fait à Zagreb, en Croatie, au Mimara Museum.

Moya maîtrise de mieux en mieux la 3D  : il réalise un film à l’occasion de Mars aux musées ou de la Fiesta des Suds de Marseille, ainsi que des affiches avec des images 3D pour des salons d’art (Nice) ou du livre (Roquebrune).


2005


Le 12  janvier, débute une grande exposition de trois mois, «  Moya à la recherche des universaux  » (Château Valrose, université de Nice).

Il inaugure l’Année de la France en Italie avec  L’Abécédaire de Moya  présenté à la Maison française de Bologne, puis participe à Bari à «  Illuminations et voyelles  » avec une toile,  Les Voyelles de Moya.

Désormais, le calendrier de Moya est surchargé, il n’a plus une minute à lui  : une exposition «  Dolly  », des films en 3D, une interview sur Radio Classique, une vache en résine peinte pour la Monacow Parade, une performance de net art…


2006


En ce début d’année, Moya est à Paris, invité par la galerie Cour Carrée, rue Quincampoix, pour une exposition de nouvelles toiles,  Moya ou la vacance de l’art. Il revient à Paris en juin pour l’inauguration de Vach’Art (sa vache peinte fait la une du  Parisien), et en septembre, pour une grande exposition intitulée «  L’Arche de Moya  » (toit de la Grande Arche de la Défense). Une de ses toiles fait la couverture du magazine  Itinéraires  (le guide urbain de la ligne A du RER).

C’est également l’année de la tournée de  L’Abécédaire de Moya  dans de nombreuses villes d’Italie (Pordenone, Bari, Pisa, Biella, Livorno, Genova, Rimini).


2007


Le 1er  janvier, Moya fait la une du nouvel an de Nice-Matin, avec une grande toile qui sera longtemps exposée dans le hall d’accueil du quotidien régional.

En janvier, le  Moya Circus  s’installe pour la première fois à Monaco  : Moya expose quatre toiles monumentales (plus de 4  mètres de long) dans l’entrée du Festival international du cirque de Monte-Carlo, qui seront inaugurées par le prince Albert et la princesse Stéphanie. Le même mois, il participe au Salon de la biographie avec une exposition Abécédaire  au Carré d’art de Nîmes, ainsi qu’une peinture en public de sa  Biographie.

Le dimanche 24  juin, c’est l’inauguration en grande pompe – avec messe et visite du ministre et maire de Nice Christian Estrosi – de la chapelle Moya à Clans  : Moya a réalisé en quatre ans de travail une peinture murale racontant la vie de saint Jean-Baptiste à base d’autoportraits.

En juillet, Moya se virtualise en achetant un premier terrain sur Second Life (SL) et commence aussitôt à construire son premier Moya Museum idéal… Bientôt propriétaire d’une île à son nom, Moya Janus (c’est le nom de son avatar) entame une virtuelle deuxième vie d’artiste, le Moya réel passant désormais la moitié de son temps sur SL.

En octobre, il présente un premier film tourné sur son île virtuelle dans le cadre de la Fiesta des Suds (Marseille). Et en novembre, il met en vente des œuvres d’art virtuelles issues de Second Life reproduites sur toile (Strasbourg, St’Art).


2008


C’est devenu une tradition  : à la mi-janvier, le  Moya Circus  est de retour avec de nouvelles toiles monumentales dans le cadre du Festival international du cirque de Monte-Carlo.

Sur son île de Second Life, il construit sa gigantesque  Moya Tower dans le cadre du projet Arena, et organise de multiples visites de cet univers immersif  : lors des Transmusicales de Rennes, pour les étudiants aux Beaux-Arts de Milan puis de Venise, pour les ingénieurs d’IBM… Tandis que son avatar répond en direct à une interview sur DBC, radio TV suisse virtuelle. Le «  Guide des arts numériques en France  »  consacre deux pages à Moya (M21 éditions).

En février, première exposition de Moya sur le thème  Du réel au virtuel (château des Terrasses, Cap d’Ail).

En août, c’est l’inauguration d’un cadran solaire Moya pour Coaraze, le village des cadrans solaires.

En octobre, Moya est à Florence, la ville de la Renaissance italienne, pour participer à une grande exposition des artistes de Second Life, «  Rinascimento Virtuale  » (musée d’Histoire naturelle et d’Anthropologie de Florence).


2009


Moya voit son premier char réalisé par le carnavalier Cédric Pignataro, qui respecte à la lettre l’univers de Moya. Intitulé «  La ronde des masques  », le char comportait un vidéoprojecteur montrant un film tourné sur l’île Moya, une première dans le Carnaval de Nice.

En mars, spectaculaire exposition de grandes fresques peuplées d’animaux debout, accompagnée d’un premier vernissage virtuel – qui sera suivi de beaucoup d’autres – de la réplique sur l’île Moya de l’exposition réelle (Espace culturel de Beausoleil).

Moya est choisi par Christian Sinicropi, le chef deux étoiles du restaurant La Palme d’or de l’Hôtel Martinez à Cannes, pour créer ensemble une des cent couvertures du guide Michelin, à l’occasion de la 100e  édition  : une œuvre commune – avec évocation de leur travail en commun dans SL – qui sera présentée le 3  mars au musée d’Orsay à Paris.

En octobre, Moya expose à Marseille, sur le thème  En route vers Moya Land, puis réalise une grande peinture en direct (Espace Écureuil de Marseille). 

Le 15  octobre, il peint une fresque murale permanente pour l’entrée des Docks des Suds à Marseille.

Le 1er  avril, il fait un  happening inédit  : la vente de sculptures virtuelles… pour des clients ne possédant pas d’ordinateur (avec l’agence immobilière Hausmann de Nice)  ! 

Dans la vie réelle, il peint un aigle en résine (Eco  Parade, Monaco), publie deux dessins dans le  Coltin Grafik  (graphzine parisien), une lithographie dans un portfolio (Triennale de Grenchen en Suisse), inaugure les minibus «  Moya  » (ses personnages reproduits sur les bus cannois, avec Véolia). 

La ville de Cap d’Ail achète une grande sculpture bleue en résine,  La Statuette de la Liberté de Moya,  pour le jardin du château des Terrasses.


2010


En février, deuxième char Moya pour le carnaval de Nice, «  Le tri sélectif  », réalisé par Gilles Povigna. Et toujours le cyber-carnaval, tourné avec une cinquantaine d’artistes de SL.

En mars, il participe à la performance «  Cubde  », cinq cubes (de 4  x  4  mètres) peints par cinq artistes en cinq jours, dans le cadre du festival du 9e art d’Aix-en-Provence  : son cube,  Le Sanctuaire de Moya, raconte la révolte des personnages peints en 2D contre l’avatar 3D.

Le 1er  mai, il est à Barbizon pour exposer son  Angelus de Moya dans Second Life, dans le cadre de «  100  artistes pour l’Angelus  ». 

En juin, c’est la parution de  L’Abécédaire de Moya,  petit livre illustré par ses toiles qui raconte son parcours en vingt-six textes signés Florence Canarelli. Première signature au festival du livre de Nice.

Le 26  juin, c’est l’inauguration d’une deuxième sculpture Moya en résine,  La Dolly et l’éléphant de Moya  pour la Maison de Vie de la princesse Stéphanie à Carpentras.

Moya participe à l’Été dracénois avec trois grands tissus peints, expose à Marseille son  Arche de Moya  (galerie Pentcheff), puis à Metz ses dernières céramiques faites en Toscane (galerie Shimoni).

Le 9  octobre, il est à Milan pour présenter, dans le cadre du Festival de l’Innovation, un film tourné sur son île virtuelle, où l’on voit ses créatures se révolter contre la dictature de Moya Janus, tout en réalisant en public un happening  – il est masqué pour ressembler à son avatar  !


2011


Outre son  Moya Circus  de nouveau installé à l’entrée du chapiteau, Moya signe également l’affiche du Jubilé (35e Festival international du cirque), qui sera déclinée sur des T-shirts, médailles, écharpes et sur un timbre de Monaco.

En février, encore un char Moya sur le thème de «  Pinocchio-Moya, La Dolce Vita  ».

Fin mars, Moya commence son péplum sur les murs du centre d’art La Malmaison à Cannes  : dans le cadre de la manifestation «  L’Art contemporain et la Côte d’Azur – Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011  » et sous le titre  La civilisation Moya, c’est la grande exposition de l’été à Cannes (juin-octobre). Durant deux mois, il peint une gigantesque (90  mètres de long  !) fresque sur de la toile tendue recouvrant tous les murs du centre d’art  : un travail qu’on peut suivre au jour le jour sur Internet via une webcam.

Durant l’été, Moya est également à Vallauris avec une exposition de céramiques,  Les terres virtuelles de Moya, dans le cadre «  soixante ans de céramique contemporaine  ».

Le 16  juin, c’est la parution à Nice du Catalogue raisonné de Moya  aux éditions Artstoarts (quatre mille deux cents œuvres répertoriées, 880  pages). 

Tandis que  L’Abécédaire de Moya  poursuit sa tournée d’exposition en France (Valberg, Valbonne, Angers…), Moya participe aux Plages électroniques de Cannes avec une nouvelle vidéo tournée dans son univers virtuel, à un débat sur France 3, avec Ben, Noël Dolla et Cédric Teisseire sur le thème de «  L’art contemporain, pour quoi faire  ?  », et est présent à Art Fair Cologne (avec la galerie Art Fontainebleau).

En octobre, première présentation à la presse d’une œuvre commune Moya/Sinicropi,  « La Dolly à votre table », suivie d’une première exposition en commun, «  Moya/Sinicropi  » (Vallauris, galerie Égée).

Sans oublier sa participation à de nombreuses expositions collectives  : «  Super-Héros  » à Valbonne, «  Noir  » à Metz, «  Un été singulier  » à Cabries, «  Quand fleurissent les sculptures  » à Monaco, «  C’était t’en souviens-tu... à Cagnes  » à Cagnes-sur-Mer (château Grimaldi), «  60  ans de performances sur la Côte d’Azur  » à Nice (Villa Arson)… ainsi qu’à la Marlborough Gallery de Monaco.


2012


En janvier, sixième année d’installation de grandes toiles pour le Festival international du cirque de Monte-Carlo.

Pas de char de carnaval cette année, mais le cyber-carnaval est devenu une tradition.

En avril, Moya réalise une live painting  sur une voiture de collection (Simca Gordini de 1947) qui participera au Grand Prix historique de Monaco (avec DPM Classic, Monaco).

En juin, parution d’un essai,  L’Art dans le nuage, où Moya imagine le devenir de l’art dans les réseaux (éditions Baie des Anges).

À Metz, installation dans l’espace public de sculptures provenant de la collection de l’éditeur Jacques Boulan (boulevard de Trêves).

Première présentation du  Carnaval des animaux  (éditions Siranouche) à Paris (Marché de la Poésie), puis à Lyon (galerie Antilope).

En septembre, Moya est à Utrecht (Pays-Bas) pour une grande exposition, Bienvenue au Moya Land  (Maison des Provinces d’Utrecht), et en octobre, à Cuneo (Italie) pour son Abecedario di Moya (Palazzo Samone).

Les produits dérivés de la «  Boutique Moya  » (en particulier la «  clé USB Avatar  ») sont en vente à la boutique du musée d’Art moderne et contemporain de Nice et du musée d’Art moderne de Saint-Étienne.

La ville de Grasse demande à Moya un habillage de ses grands bus avec des images de fleurs en 3D.

Pour Noël, Radio Canada interviewe Moya via Skype à propos des fêtes et des mondes virtuels.

Dans la chapelle Moya virtuelle, un vrai prêtre (le père Yves-Marie Lequin, aumônier des artistes à Nice) récite la messe en direct aux avatars  : une première dans un jeu en réseau et dans un monde virtuel.

Cette année-là, on le sollicite pour participer à deux expositions «  érotiques  »  : «  Behind the curtain  » à Bruxelles (galerie Mathilde Hatzenberger) et «  eXpo Érotique  » à Roannes (galerie Pikinasso).


2013


Septième année d’installation de grandes toiles pour le Festival international du cirque de Monte-Carlo. Moya est interrogé par  L’Express pour donner sa sélection des expositions à voir en 2013.

En février, pour la Messe des artistes (premier mercredi des Cendres), il installe un tissu peint de plus de 6 mètres de haut dans l’église Saint-Pierre d’Arène, et réalise un film tourné sur son île virtuelle.

En février toujours, Moya fait son cirque au centre culturel de Saint-Raphaël, en mai, il expose à Dronero (Italie)  L’universo di Moya  (Teatro Iris) et, durant l’été, il «  augmente le plafond de la Caisse d’épargne  » (Espace Écureuil, Nice).

Parution du livre  Moya fait son cirque  aux éditions Baie des Anges.

Dans le cadre du «  Monaco Anime Game show  », il réalise un  happening  sous forme d’un Office du tourisme des îles Moya, avec hôtesse d’accueil et dépliants touristiques distribués au public.

En août, Moya est de retour à Busan (Corée du Sud) pour une grande exposition (qui durera six mois),  Moya in the classics, où il revisite à sa manière l’histoire de l’art occidental (Radium Art Center de Busan).

Première présentation de la collection créée par la styliste Lara Quarto qui s’inspire de l’univers Moya  : «  Moya the Name  ».

En octobre, Moya est de nouveau en Italie pour créer de nouvelles céramiques (Studio Ernan d’Albisola) et il est interviewé pour un documentaire italien sur la céramique d’art. Encore une exposition en commun avec Christian Sinicropi, «  Double jeu  » (Valbonne, salle Saint-Esprit).

En décembre, il bat son record  : vingts-sept  mètres de long pour une fresque faite en public et en deux jours (foire d’art de Reggio Emilia, Italie).

Nouvelle messe de Noël, dite par le père Yves-Marie Lequin, dans une galerie (atelier Franck Michel) et, en même temps, dans la chapelle Moya virtuelle.


2014


Huitième année d’installation de toiles monumentales pour le Festival international du cirque de Monte-Carlo, sur le thème alors d’actualité  Les aventures de Baby et Népal, et nouvelle création de l’affiche du 38e  Festival (un tigre majestueux) tandis que  Moya parade sur le Quai  (titre de son exposition au Quai des Artistes à Monaco).

En février, l’Espace Jean Ferrero est inauguré, c’est une donation à la ville de Nice qui comporte plusieurs œuvres anciennes de Moya.

Durant la foire d’art de Gênes (Italie), il inaugure un nouvel «  Office du tourisme  » avec des personnages de l’île Moya imprimés en 3D qui revendiquent contre Moya. Et il «  met le feu  » (en peinture) à sa fresque à la fin de la foire  !

Pour la Messe des artistes, il projette un film en 3D dans la coupole de l’église Saint-Pierre d’Arène.

En avril, Moya tague une Porsche de compétition GT 993 avec les lettres de son nom, qui courra la course de côte de la Pike’s Peak du Colorado, tandis que sa reproduction en 3D courra sur l’île Moya  !

Il peint une fresque sur le thème «  the animals  » pour le Art Corner des Galeries Lafayette (Nice), répond à une interview pour le magazine AD Italie et dessine sur seize assiettes en céramique pour Christian Sinicropi.

Le 1er  juin, Moya donne «  RDV au jardin  » de l’île Verte (Saint-Raphaël), avec une installation de nouvelles sculptures (découpes de bois peintes) illustrant son Moya Land.

Le 14  juin, Moya participe à un débat sur «  l’école de Nice  », avec Ben et Jean Ferrero. Il réalise l’affiche pour la Transhumance de Saint-Étienne-de-Tinée, avec sa brebis Dolly en vedette  !

Durant l’été, Moya est au Luxembourg pour une nouvelle exposition avec projection vidéo (Celina Gallery au Luxembourg) et il participe à l’exposition de groupe «  Sur le chemin de l’école de Nice  », avec trois grands tissus peints (galerie Loumani, Valbonne).

En septembre, il offre une toile pour les salariés de  Nice-Matin  qui veulent racheter leur journal, réalise des dessins en direct sur palette graphique avec projection sur écran (Salon d’art, Valbonne), et expose dans une chapelle sur le thème « Créateur et créature, anges, démons et avatars »  (Beaulieu-sur-Mer).

En octobre, il est au Salon du livre de Mouans-Sartoux avec son essai  L’Art dans le nuage, en novembre, il fait une installation vidéo/peinture à la foire d’art de Padoue (Italie), puis il «  investit le chantier du tram  » de Nice avec une œuvre mêlant images 3D et photos de toiles.

Sa crèche monumentale est installée dans l’église Saint-Pierre d’Arène à Nice.


2015


En janvier, c’est l’ouverture du restaurant Moya à Metz (quartier du Centre Pompidou), où les œuvres de l’artiste règnent sans partage. 

Neuvième année d’installation de toiles à Monaco, sur le thème du cirque.

En février, grande exposition dans la Collégiale du Mans,  Moya en abondance, tandis que, pour Lille Art Up, Moya réalise une  live painting  de trois heures sur un mur entier. Inauguration d’une stèle Moya en marbre pour les «  Tout-Petits  » (crématorium de Nice).

Encore une vidéo pour la Messe des artistes et tournage du «  Queernaval gay  » virtuel sur l’île Moya. Moya dessine également un «  Char Dolly  » pour le Queernaval réel  !

Pour le nouvel hôpital Pasteur  II, Moya offre une grande toile et des dalles de plafond imprimées d’images numériques.

En avril, Moya peint un Tigre  (en résine et en public  !) pour la manifestation «  Tigres dans la ville  » (Metz).

Puis il est à Caserta (région de Naples), où il se démultiplie avec deux expositions (dans une galerie et le musée de la ville) et une  live painting.

En mai, il participe au Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau, où il signe ses livres, dont une nouvelle édition réactualisée de sa biographie,  Le Cas Moya, par Florence Canarelli (Siranouche éditions).

En juin, l’éditeur parisien Bernard Dumerchez présente le nouveau livre d’artiste réalisé par Moya (Marché de la Poésie).

En juillet, Moya est invité d’honneur du Festival du peu de Bonson  : il investit la Chapelle bleue, sur le thème «  La Lettre  », puis fait un  happening, sorte de rétrospective de ses performances des années 80 et 90 (en présence de Jean Mas, créateur du festival). 

Exposition Moya aux USA (Miller White Gallery, Cape Cod). Le  Moya Circus  prend la route de Gap pour l’été (espace culturel Leclerc). 

En octobre, encore une  live painting  à la foire d’art de Parme (Italie), et une grande exposition, sur le thème du masque, intitulée « Moya avance masqué »  à Melun (Espace Saint-Jean).

Moya présente deux grandes toiles et plusieurs sculptures en résine, dont une Grande Dolly peinte  chez Bogena Gallery (Polygone Riviera), tandis qu’une  Chambre Moya  est aménagée au Salon de la décoration (Nice).

Fin novembre, c’est l’inauguration de  Moya, le Libre Choix  dans sa ville natale de Troyes  : il peint toute l’exposition  in situ, sur les murs, qui seront ensuite effacés (Maison du Boulanger de Troyes).

Moya réalise un «  live drawing  » à la foire d’art de Rimini (Italie). La crèche Moya est hébergée cette année au Musée océanographique de Monaco (hall d’honneur).


2016


En janvier, inauguration par le maire de Nice d’un spot de street art aux Puces de Nice, où Moya a peint une  Dolly kawaï.

En février, Moya est présent à Levallois-Perret pour une exposition de groupe, «  On dirait le Sud  » (médiathèque Gustave Eiffel).

À Nice, il participe à la conférence sur un sujet le concernant,  Le Cas Moya, par Florence Canarelli (Centre Universitaire Méditerranéen de Nice), réalise de nouveau un cyber-carnaval avec Virtual Ability (groupe de personnes handicapées de SL), et il «  arrête son char  » pour une exposition dans un restaurant niçois, dont il peint les toilettes… Qui seront inaugurées officiellement par un conseiller municipal  !

En mars, gigantesque (800  mètres carrés) exposition rétrospective,  Il Laboratorio delle Metamorfosi, dans le Palais Ducal de Mantoue en Italie (quatorze mille visiteurs  !) et installation de sculptures dans le parc du château des Gonzague (Volta Mantovana). Plusieurs  live paintings  durant l’exposition (sur tonneau de vin, sur minibus…).

En mai, il est invité d’honneur du salon d’art Smart  à Aix-en-Provence et réalise pour l’occasion une live painting de 6  mètres de long.

En juin, parution de  Moya et le carnet des desseins  (éditions Baie des Anges), et nouvelle grande exposition à Nancy au château de madame de Graffigny,  Voyage au Moya Land, avec installation de sculptures dans le parc.

Durant l’été, Moya fait de nouvelles céramiques à Albisola (Studio Ernan), un triptyque pour la chapelle Sainte-Anne de Clans, une exposition intitulée  Les desseins de Moya  dans une chapelle des Pénitents noirs (L’Escarène), puis dans une autre chapelle à Saint-Étienne-de-Tinée.

En septembre, il participe à l’exposition de groupe «  Impressions d’atelier  », avec deux grands tissus peints (château Grimaldi de Cagnes-sur-Mer), et, à Cuneo (Italie), à l’événement «  Arte in Piazza  », avec une peinture murale.

En octobre, il peint, à moitié couché, un canapé Roche-Bobois en public et en une heure (9  mètres carrés  !), pour une soirée (casino de Beaulieu-sur-Mer).

En décembre, c’est un  Happy Moya  qui expose à Épinal (galerie Artifice), tandis que ses sculptures de Boulan sont installées pour plusieurs mois sur le parvis du Musée départemental d’art ancien et contemporain (MDAAEC)  : pour l’occasion, Moya revisite à sa manière plusieurs œuvres emblématiques du musée (dont une copie de la  Joconde  !).

Encore une  live painting,  5 portraits d’ancêtres du Moya Land  terminés en public (galerie Art Fontainebleau).

La crèche Moya est installée cette fois dans l’église de Saint-Étienne-de-Tinée.


2017


Début janvier, le  Moya Circus  est à Cormeilles-en-Parisis (château de Lamazière)

À Cannes, Moya commence la customisation  de son  Colosse  (Palm Beach), tandis qu’un nouveau char Moya parade dans le carnaval de Nice (réalisation de Gilles Povigna).

En avril, Moya est à Pavie (Italie) pour une nouvelle  live painting  de 8  mètres faite en deux jours. 

En mai, pour la Nuit des musées,  Moya dérange le musée  d’Épinal, qui a organisé un Jeu des sept erreurs  : sept œuvres de Moya ont remplacé sept œuvres du musée… Le lendemain, Moya peint de nouveau en direct une grande fresque sur le parvis du musée  !

Fin juin, c’est l’ouverture de la  « Moyathèque », titre de l’exposition magistrale de Moya qui durera deux mois, et envahira entièrement la médiathèque et tous les espaces (archives, arthotèque, jardins…) du Pôle Chabran de Draguignan.

En juillet, Moya réinterprète l’affiche du Nice Jazz Festival, avec trente autres artistes. 

En septembre, il est à Cuneo pour une installation «  underground  » dans une vitrine de la Piazza dell Arte (c’est le nom de cette manifestation de street art). Pour l’occasion, on lui remet la médaille d’honneur de la ville  !


Enfin, le mois de décembre vit l’ouverture de l'intro-rétrospective (clin d'oeil à la psychanalyse) de Moya, intitulée  « Le Cas Moya / L’Expo », au centre culturel Lympia sur le port de Nice. Grâce au financement du Conseil Départemental du 06, après deux mois de réflexion et un mois d'installation, s'ouvrait cette grande rétrospective où l'artiste rencontra son public, quasiment chaque jour, lors de visite guidée et de dédicaces sans nombre : un grand succès populaire (plus de 12.000 visiteurs) et très bonnes retombées presse (Beaux-Arts, Artension, arthebdomedias…). L’exposition sera prolongée d’un mois au vu du succès obtenu !



2018


Toujours très occupé sur ses îles de Second Life (SL), sur lesquelles il se promène chaque soir, il réalise, de nouveau, le 29 janvier, le tournage du Cyber Carnaval, devenu une institution carnavalesque niçoise !

Le 18 février, c’est le jour de la première sortie du «Carnavalon«, char dessiné par Moya, pour le Carnaval de Nice.

Le 30 mars, débutait « Dolly mon amour », au Palazzo Saluzzo Paesana de Turin, en clin d’oeil aux Dolly Party, mais également avec des oeuvres « néo-classiques » et une peinture en direct pour le vernissage. Une superbe expo, avec diner et récital de chant très chics, qui fit les titres de la presse artistique italienne.


Le 16 mai, conférence de Moya à la BMVR de Nice pour ses deux nouveaux ouvrages, «Les Animaux du Moya Land et Dolly Party, toujours aux éditions Baie des Anges.

Ses images issues de SL servent à la réalisation de fresques imprimées pour le centre commercial de Cap 3000.


En juin, débute au Radium art center de Busan en Corée une exposition autour de l’Ecole de Nice, « la vérité changera l'art » : Moya y est en bonne place, avec plusieurs peintures, sans oublier les nouveaux produits Moya à la boutique du Radium, dont des mugs fabriqués par la célèbre marque coréenne de vaisselle Hankook Chinaware.

Le même mois, des oeuvres de Moya sont présentées au Luxembourg (Art3F) avec la galerie Franck Michel. Moya dédicace ses livres au festival du livre de Nice puis réalise des projections pour la soirée « Face », parvis du Mamac.

En juillet, il commence sa deuxième Chapelle au Mas, petit village du haut pays grassois, qui possède une chapelle St Sébastien vide et non consacrée. A la demande du maire, Fabrice Lachenmaier, qui a vu sa chapelle de Clans… sur internet !


Durant l'été, il fait, à la demande du chef 2 étoiles Christian Sinicropi, une petite exposition au restaurant la Palme d'Or de Cannes, il conçoit trois trophée pour l'Europétanque (des découpes de Dolly en aluminium), réalise une live painting pour un festival de musique à Juan les Pins, puis pour le village de montagne d'Isola dans le cadre d'un festival du livre, participe à une « Dolly White » place du Pin tout en poursuivant son travail dans sa Chapelle du Mas.

En septembre, il travaille sur la céramique à Albisola, dans l'atelier Ernan, participe à plusieurs événements monégasques (Quand fleurissent les sculptures…) et dédicace son nouvel ouvrage, Moya, télé-artiste, éditions Baie des Anges.

En octobre, il est invité à peindre une portion de Mur de street art au 109 (pôle de cultures contemporaines) et il est présent, par le biais de sa galerie Artfontainebleau, au salon Art Elysée de Paris.

Le 9 novembre, c'est le vernissage de « Moya, Génie artificiel », titre de cette nouvelle exposition en clin à l'intelligence artificielle. C'était à l'Avant Scène, Campus de l'université de Nice, où il tentait de « montrer concrètement comment l'ensemble des formes, des images et des concepts se mélangent pour former l'image d'un artiste qui se rêve créature plutôt que créateur, tentant ainsi de fabriquer l'image d'un génie artificiel. »

Le 15, il est à la foire St’Art à Strasbourg avec la galerie Artfontainebleau et le 30, il installe sa crèche dans l’église Saint Pierre d’Arène de Nice.

Début décembre, dans le cadre du « Mois Moya », il est à Draguignan, pour réaliser en public une peinture monumentale pour le Pôle Chabran, oeuvre qui y est désormais exposée en permanence.

Pour les fêtes, son galeriste niçois Franck Michel installe un chalet de Noël présentant « Le Père Noël est un Moya » tandis que, le 22, Moya réalise une gigantesque live painting sur les murs du marché de Noël niçois.


Cette année là, Moya fête le Nouvel An à Paris, invité par l’EP7 (« la guinguette numérique ») à une projection (des vidéos tournées dans SL) sur les 13 écrans de la façade de ce « restaurant culturel » situé dans le 13ème, juste en face à la bibliothèque Francois Mitterand.



2019


L'année commence bien avec l'attribution à Moya pour un an, par le gouvernement princier, d’un atelier d'artiste sur le port de Monaco.

Puis à Bergamo, où il est invité, pour la foire d'art, sur le stand de la galerie Citriniti Arte, tandis que se prépare le cyber carnaval, le 7 février, sur la place Massena virtuelle.

Après un vernissage virtuel, ce sera le vernissage réel (23 février) de « Moya Royal Transmedia », dans le Palais Royal (Reggia) de Caserta, grâce à la galerie Arterrima Caserta : une exposition grandiose (rétrospective, avec également beaucoup de nouvelles oeuvres néo-classiques en clin d’oeil à la Reggia) préparée à distance et en 3D dans la maquette virtuelle des salles reproduites à l'identique. Situé dans la région de Naples, la « Reggia di Caserta » est le plus grand palais royal du monde : 80.000 visiteurs seront passé en un mois dans les Salles Moya !

Le mois de mars verra l'installation de « Terra Moya » pour le musée Terra Amata de Nice. Dans le cadre de Mars au Musée, un jeu des 7 erreurs est organisé, où les étudiants doivent découvrir les 7 oeuvres ayant remplacé 7 pièces de ce musée d'archéologie niçois.

Le 27 mars, c’est le jour de l’inauguration par le Prince Albert II de fresques numériques pour le Centre scientifique de Monaco, à l’occasion de l'Océan Weeks. 
En avril, une nouvelle Grande Dolly en découpe d'aluminium, peinte par l'artiste, est présentée à Antibes Art Fair, par la galerie Franck Michel.

Le 4 mai, c'est l'inauguration de « Monumental » à Mougins (des sculptures dans la ville ): une grande Dolly rose en résine et un aigle peint pour Moya sont exposés, en même temps que des sculptures du regretté Philippe Berry.

Le 11 mai, Moya est à Venise (Navy Officer's Club, Arsenal de Venise) pour une Conférence de lancement de la biennale de Xian en Chine. Avec comme invités, l'artiste chinois Ren Jun, et pour les Français, Bernar Venet, Jean Daniel Lorrieux et Patrick Moya.

Le 14, inauguration de « Ben et ses 50 invités » au 109. Moya présente une installation vidéo composée de plusieurs écrans, sur le thème « Vidéo-surveillance paranoïaque des îles Moya ».

Ce même mois, Moya a le temps d’offrir un très grand tissu peint (5 mètres de haut) à l’Eglise Saint Pierre d’Arène de Nice
dans le cadre de l’exposition « humanités ». Tout en participant aux célébrations pour l'anniversaire de Second Life, avec une installation intitulée « un artiste est né » sur le thème des années 50. Enfin, le 30, il est à St Césaire, invité par « Art en Siagne » en tant que parrain de cette manifestation d’art dans la rue.

En juillet, il est invité d’honneur du salon Sprid’Art à Mouans Sartoux (où il réalise une peinture murale le soir du vernissage); participe à la Dolly Street sur l'esplanade du Mamac de Nice puis à Burn2, la version virtuelle de Burning Man dans SL.

Le 1er août, il est à Cap 3000 pour une peinture (en public) sur une photo du photographe des stars, Bruno Bebert; une oeuvre destinée à être vendue pour les enfants de l’Hopital Lenval.

Le 12 octobre, c’est l’inauguration de la Nouvelle Chapelle Moya du Mas, dont Moya a recouvert les murs jusqu’au plafond avec une sorte de bande dessinée racontant, à la fois l’histoire de St Sébastien, l’histoire très riche du village, sans oublier son Moya Land. Un livre, aux éditions Baie des Anges, est paru pour l’occasion : un bel événement où sont présents les maires du Mas et de Grasse, plusieurs fidèles collectionneurs, Franck Michel et le Frère Yves-Marie Lequin qui bénira La Chapelle !

Le 29 novembre, c’est le vernissage de « Moya comme à la maison », à la Maison de France de Monaco : sur trois niveaux, sont mis en scène plusieurs facettes de son travail : l’atelier, le cirque et un « Salon Moya » avec table, chaises, fauteuils et vaisselle signés par l’artiste.

En décembre, Moya passe sur Télé Matin, interviewé par Laura du Web à propos de son monde virtuel.

Le 24, une messe de Noël des artistes, réelle et virtuelle, est organisée sur SL et à la galerie Franck Michel, et célébrée par Yves-Marie Lequin en réel et en virtuel !

Enfin, Moya réalise la Une du Nouvel An 2020 de Nice Matin, un dessin de Dolly et Moya lisant « Moya Matin » !


2020


A partir du 4 février, « Moya fait son carnaval » à la BMVR (bibliothèque Louis Nucera de Nice) : il y expose de très grands tissus peint pour l’occasion, tous ses dessins de projets de chars ainsi que des archives présentées en vitrines, suivie par une conférence sur le thème « Moya et le carnaval » (le 15) puis la création en public (les 10 et 20) d’un livre d’art grand format qui restera dans les collections de la BMVR. Et le MAMAC lui offre l’opportunité d’utiliser ses vitrines sur la rue, occasion pour Moya de créer encore plusieurs oeuvres peintes, autant « carnavalesques » que « moyesques » !


Dans le cadre d’un hommage au galeriste Jean Ferrero (« Les années joyeuses ») au Musée Masséna niçois, une salle entière est confiée à Moya par le curateur, Vincent Giovannoni, conservateur en chef au Mucem de Marseille, qui lui donne carte blanche : il se lance dans la réalisation, sur les murs, d’un cabinet de curiosités géant; un nouveau type d’oeuvre qui lui permet de transformer en objets à collectionner (plus de 550 objets différents) les multiples avatars de son travail et d’en inventer d’autres, tout en lançant quelques clins d'oeil à son ancien galeriste, atteint d’une « collectionnite aigue». Commencée début mars, interrompue par le confinement, Moya a eu le temps de peaufiner sa « Collection Moya » avant l’inauguration fin mai, pour une exposition qui durera 5 mois. C’est dans ce cadre qu’il est interviewé sur TV5 Monde par Guillaume Durand.

Le 18 juin, Moya est à Fontainebleau pour inaugurer un Mur de street art qui se veut éphémère, un concept imaginé par sa galerie Artfontainebleau : il y réalise une peinture en public censé raconter l’histoire de l’art (de Moya !). En même temps, son « Univers Moya » est présenté dans la galerie jusqu’à l’été.

En Juillet, petite exposition au Clos des Roses à Fréjus dans le cadre de Art et Vin, et, le 25, Moya est à Beuil (village de montagne) pour une exposition et une live painting, dans le cadre de « l’art au sommet », organisé par Franck Michel.

Le 8 août, retour à la montagne pour signer ses livres à Auron lors du festival du livre de la Haute-Tinée, et le 12, il est interviewé par Radio France Bleu Azur à propos de sa Chapelle Moya de Clans, dans le cadre de l'émission « Les beaux coins des Alpes-Maritimes ».

Début septembre, l’éditeur parisien Bernard Dumerchez présente au Grand Palais à Paris son livre d’artiste, « Lettres du Moya Land », réalisé entièrement à la main en 30 exemplaires, lors du salon des livres d’art.

En octobre, Moya prépare de nouveaux bronzes chez le fondeur Guyot Creste à Golfe Juan, puis est présent au festival du livre de Monaco (le 10). A la fin du mois, il participe virtuellement à la Dutch design Week (le plus grand évènement autour du design d’Europe du nord, 2600 designers, 350.000 visiteurs à Eindhoven), en organisant sur son île une des soirées de clôture.

Le 14 novembre, c’est sur son île de SL que se tient la conférence de Vincent Giovannoni sur le thème « L’Ecole de Nice (a)perçue par un ethnologue » : initialement prévue au centre d’art l’Artistique, elle s’est déroulée de façon virtuelle dans la salle de l’Artistique reproduite à l’identique. De même que c’est également dans ce lieu que s’est tenu (le 28), le vernissage virtuel de l’exposition « La Télé de Moya », avec une visite guidée de l’expo par son directeur Eric Léon, via son avatar, tandis que Robert Roux, adjoint à la culture niçois, était présent par une vidéo.

En décembre, la crèche Moya est de nouveau présentée, dans l’église des Dominicains cette fois, avec article dans Nice Matin et interview sur FR3.

Le 20, est enfin inauguré, sous la neige, le panneau qui trône désormais sur la route montant au village de Beuil tandis que la Grande Dolly Bleue décorée de nuages a trouvé sa place à l’entrée du village.



2021


Le 30 janvier, ouverture sur SL de Burn2 Winter (thème « Bubblegum ».


L’exposition « La Télé de Moya » fait parler d’elle (interview sur Azur TV par Nicolas Gallup) et le Cyber carnaval, cette année, remplacera le carnaval réel, annulé pour cause de confinement : le RDV eut lieu vendredi 26 février, 20h30, sur la place Massena virtuelle, avec musique par l’avatar DJ Raven. Réalisé en collaboration avec le Carnaval de Nice, la ville de Nice et le Centre d’Arts et de Culture de l'Artistique, ce Carnaval 2021 réunissait de nombreux groupes de SL (éducateurs, handicapés, carnavaliers, builders et scripteurs…) et autres avatars. Gros succès sur de nombreux blogs, entre autres, du Japon ou du Mexique…

En mars, Moya s’intéresse aux NFT, inaugurant (le 20) sa « non-fungible Moya Gallery », qui présente quelques oeuvres numériques à vendre; il réalise même une visite guidée avec explications pour les étudiants d’une école de beaux-arts de Como (Italie).

Le 29, il intervient, depuis son Moya Land, dans un cours d’une spécialiste des musées virtuels, Suzanne Beer, auprès des étudiants de l’université Gustave Effeil, Paris.

En mai (le 18), il organise, à l’occasion de l'International Museum Day de l'ICOM (international council of museums), une visite de son exposition « La télé de Moya » dans la réplique virtuelle de l'Artistique sur SL, pour des participants américains, japonais, taiwanais, allemands, italiens…

Début juin, Moya joue au « Beach artist » à Saint-Raphaël pour le festival de street art, « Résonances urbaines » : il peint en deux jours le mur de la plage du Veillat, 55 mètres de long !

En juillet, il participe de nouveau à Burn2 sur SL, avec une installation intitulée « du créateur à la créature », construite autour d’un avatar géant, clone de l’artiste dont le visage était fait à partir d’un scan de son visage réel.

Le 5, l’île Moya organise une soirée de fin de stage (officiel) pour un étudiant de l'École supérieure d'art et de design du Mans qui a travaillé à créer des espaces d’exposition pour son diplôme.

En août, Moya est à Valencia en Espagne, invité par un avatar de SL, « Bohemio Love », qui a réussi un coup de maitre pour sa première organisation d’exposition en réel : Moya a pu exposer au dernier étage d’un bâtiment de 3 étages de la mairie, situé en plein coeur de la ville, juste en face de la cathédrale et réaliser une peinture sur chevalet dans la rue devant un public nombreux !

Le 14, Dolly white sur le parvis du Mamac, toujours avec projection vidéo sur les façades et le 29, Moya peint plusieurs Dolly de toutes les couleurs sur un portail du centre LGBT de Nice, qui fête ses 10 ans.

Dans le cadre de l’exposition La télé de Moya, prolongée durant toute l’année 2021, l’artiste fera plusieurs conférences et rencontres avec son public, aussi bien en réel qu’en virtuel. Dont une en présence de l’économiste Marc Touati, ainsi qu’une video intitulée « Moya persiste et signe dans le metavers », pour le Festival OVNi (Objectif Vidéo Nice).

Le 16 septembre, c’est le vernissage de « Moya et la sculpture » à la galerie de Franck Michel, avec la présentation d’un nouveau bronze « Moya Diable », de nouvelles découpes d’aluminium ainsi que plusieurs oeuvres en relief, à base de cartons déchirés et peints.

Le 8 octobre, nouvelle installation Moya pour Burn2, le Burning man virtuel, sur le thème « the great unknown ». 
Du 10 octobre au 19 décembre, Moya expose en compagnie de l’artiste marseillais Patrick Raphael, deux « Figures en liberté », au Centre d’art Sébastien de Saint Cyr sur Mer.

Le 14 octobre, pour les obsèques de Jean François Roubaud, journaliste emblématique de Nice-Matin, Moya a peint le drap recouvrant le cercueil, à la demande de la famille.

Le 24, c’est l’inauguration du Manège Moya, un prototype entièrement peint à la main par l’artiste, sur une structure construite par l’entreprise Povigna (historique famille de carnavaliers niçois). Ce Manège « à propulsion parentale » (selon les termes de l’initiateur, JeanPierre Speidel), est installé désormais dans le parc des Arènes de Cimiez.

En novembre, Moya revient à St Cyr sur mer pour une peinture à 4 mains en public avec Patrick Raphaël, lors de la clôture de leur exposition en commun (le 14) et le 17, première rencontre avec Dominique GATTO, pionnier de la 3D, inventeur du logiciel Architrion dans les années 80, alors leader mondial de la CAO.

Début décembre, c’est « la Fête du livre » à Roquebrune Cap Martin, festival dont l’affiche est comme toujours illustrée par Moya et s’accompagne cette année d’une exposition sur panneaux extérieurs, sur le thème « Moya et la littérature ».

A Nice, il réalise une peinture murale dans l’escalier du restaurant Le Félix Faure et conçoit les trophées (une Dolly gravée en plexiglass) pour Les Palmes de la Médecine, 3ème édition, attribuées à des médecins émérites et à de nombreux autres professionnels de santé lors d’une soirée à l’hôtel Negresco de Nice.


2022


En janvier, Moya achète l’Oculus Quest 2, et se lance aussitôt dans la conception de sculptures virtuelles d’un nouveau genre.

Et il profite des fêtes du Nouvel An pour faire un tour des différents métavers existants (VRChat, Altspacevr, Roblox, Sansar et Spatial…) et où il a déjà reconstruit ses musées Moya !

Le 27, il présente plusieurs très belles toiles dans le show-room niçois de J.Bonet à l’initiative de la galerie Franck Michel, tout en réalisant une performance de peinture… sur une chaise de Werner Panton.Du 28 au 30 janvier, nouvelle installation virtuelle pour Burn2, sur le thème cet hiver de la Gingerbread ( la maison en pain d'épice).

En février, le carnaval étant revenu en réel, il peut regarder passer le « Char des animaux des artiste niçois », réalisé à partir des « dessins de Patrick Moya et Stephane Bolongaro ». 
Le 2 mars, encore une projection de vidéo pour la messe des artistes niçois dans l’église St Pierre d’Arène, et le 29, conférence de Florence Canarelli pour présenter la troisième édition de la biographie complète de l’artiste, « Le Cas Moya » : c’est à la BMVR de Nice, en présence de Moya.

Ce même mois, parait un article consacré au tourisme dans le métavers, où le Moya Land est en vedette. Un article qui aura de nombreuses répercussions dans la presse (Les Échos, Jeux on line, Géo, O1.net, Le Figaro…). A lire sur le site consacré au tourisme Tom Travel https://www.tom.travel/2022/03/01/patrick-moya-artiste-et-createur-dans-le-metavers-depuis-15-ans/,

Le 1er avril, Moya est à Saint Étienne pour présenter « Blague à part » chez l’encadreur-galeriste Philippe Durand, une exposition-installation qui sera complétée par le collage (sous la neige par moins 2 degrés !) d’une grande fresque peinte sur Le MUR de street art de St Etienne. Le principe du Mur : un collage par mois sur un support de 3m x 8m.

Le 5 avril, il est à Paris, invité au BIM World, Porte de Versailles, par Dominique Gatto (SBLM) pour donner une conférence (qui sera très suivie) sur le thème « habiter le métavers », dans le cadre des rencontres des jumeaux numériques. La conférence complète sur le site de buildingSMART : https://buildingsmartfrance-mediaconstruct.fr/bwd22-rjn22/rjn-p-moya-lart-du-metaverse/

Le 8, première signature de la nouvelle biographie Le Cas Moya, à la librairie La Sorbonne de Nice, tandis que, mi-avril, Moya participe au Laval Virtual, où on lui offre un Stand, ce qui lui permet de faire des visites guidées de son Moya Land sur rendez vous. Et, le 29 au Salon EVER de Monaco, dans le Village des Start-ups, où il peut expliquer sa présence « au travers de son Jumeau Numérique dans le Metavers depuis environ 15 ans » (à l'initiative de SBLM).

En avril toujours, il est invité par la galerie Franck Michel au Salon Antibes Art Fair pour une peinture en direct et en public d'un « Cabinet de curiosités » durant deux week-ends. Parution de « Objectif Moya », un portfolio de photos anciennes, à 30 exemplaires, qui montre le travail sur support diapo, polaroid et photo depuis les années 1974 (éditions Bourgeno).

En juin, il dédicace ses livres au festival du livre de Nice sur le stand des éditions Baie des anges, réalise une nouvelle installation, « The Moya Land encyclopedia », pour le 19ème anniversaire de Second Life, sur le thème « Steampunk » ».

Le 19 juin, il est à Niort, où se tient, au Musée Bernard d'Agesci, une grande exposition de l’été, « ABC ART, l'Alphabet de l'École au Musée », qui montre « la diversité des abécédaires, leurs évolutions au fil des transformations techniques et sociétales, l’intégration de la lettre dans l’art à partir du 20e siècle » (avec des œuvres de Picasso, Combas, Chaissac, Chagall, Moya…). C’est dans ce cadre qu’est exposé, sur un mur de l’entrée du musée, « l’Abécédaire de Moya », réalisé pour l’occasion. Et c’est pourquoi Moya est invité ce 19 juin, par la conservatrice Laurence Lamy et par temps de canicule (42 degrés à Niort !) à réaliser une live painting de deux heures en public !

L’artiste est de retour à Nice juste le 21 juin pour la Dolly Party rituelle de la Place du Pin, où il peint en direct et projette ses images issues de SL sur les murs !

Le 25 juin, débute l’exposition de l’été, « Bienvenue au Moya Land », dans les rues de La Colle-sur-Loup, où sont reproduites ses oeuvres sur des treilles partout dans le village. C’est le jour également d’une live painting en musique, sur la place du village.

Le 15 juillet, débute, et pour tout l’été, « Moya Summer Land », dans l’historique centre commercial du centre de Nice, Nicetoile : que ceux qui n’aiment pas Moya ferment les yeux, car l’artiste est partout, impossible de lui échapper !

Grâce à un budget conséquent et une organisation très professionnelle (Antares production ), les oeuvres de Moya se déploient sur les deux façades extérieures (20 mètres de long, six de haut), sur le grand N du parvis sud, sur des kakémonos pendant du plafond, dans des vitrines et des installations à tous les étages !

N’oublions pas Auron, où l’artiste est également présent avec de grands tissus peints sur le thème du Cirque, tout l’été également.

Décidément, l’été 2022 fut l’Eté Moya !




























 

 







 







 

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