COMMUNIQUÉ DE PRESSE sur Patrick MOYA

MOYA PRESSE

 
Moya et le carnaval

Depuis longtemps, Moya aime le carnaval, un thème qui correspond bien à sa vision d'un art "méditerranéen" ludique et humoristique. Ce qui ne l'empêche pas d'être à l'avant-garde des nouvelles technologies en inventant pour 2010 un carnaval virtuel dans Second Life. Grâce à lui, le carnaval de Nice entrait enfin dans le troisième millénaire !

Déjà en 1994, Moya participait au "Carnaval Roi des Arts" avec plusieurs grosses Têtes faites uniquement avec les quatre lettres de son nom. Un an plus tard, il récidive à l'occasion d'une exposition à la galerie Lola Gassin.
En 1997, il invente la "plus petite grosse tête du monde" pour le carnaval indépendant de Saint Roch.
Plus récemment, en 2006, il réalisait un film à l'occasion du Carnaval de Nice "Roi des dupes" : un carnaval déjà virtuel, puisque montrant des chars construits en 3D dans le monde de Moya, et défilant devant une reproduction du Palais de la Méditerranée à Nice.
Le film était diffusé sur tous les écrans du Palais de la Méditerranée en même temps qu'une exposition de ses oeuvres sur le thème du Carnaval.
Et en 2009, Patrick Moya était pour la première fois un des « ymagiers » (dessinateur de char) du carnaval de Nice.
Sur le thème "masques et mascarades", son char, réalisé par le jeune carnavalier Cédric Pignataro, était une évocation des profils et des masques que nous nous fabriquons sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Second Life : un gigantesque « moya » à lunettes, double décalé de l’artiste - tout à fait ressemblant, si ce n'est qu'il mesurait sept mètres de haut -  était assis devant un ordinateur, essayant sur son écran différentes têtes sur différents corps, faisant tourner les têtes comme autant de masques. Un premier char où l'on retrouvait tout l’univers Moya, animé cette fois, en volume et en format géant, Dolly la brebis rose, l’éléphant bleu et le pinochio, l’ours orange et l’âne gris …
A cette occasion, eut lieu une grande première pour le carnaval de Nice : un video-projecteur installé sur le char montrait son double évoluant dans l'univers virtuel de Second Life accompagné de nombreux avatars … Une mise en abyme à faire perdre la tête du Roi carnaval lui même !
Cette année là, Moya est heureux d'assister aux défilés de son premier char et de plus, non content de se voir en grand, Moya a également demandé à Moya Janus, son double dans Second Life, de construire un char en 3D - virtuel celui-là, sur lequel tourne une ribambelle de masques … d’avatars !

En 2010, pour le Carnaval "Roi de la Planète Bleue", un nouveau char Moya voit le jour, réalisé cette fois par Gilles Povigna sur le thème du tri sélectif. Encore une innovation puisque ce char dont une partie laisse voir sa structure métallique, va "recycler" les bombes et autres déchets qui trainent sur le parcours du corso. Aux commandes de la "machine à recycler", une effigie animée de l'artiste haute de 7 mètres.
C'est l'année où Moya invente un carnaval virtuel, en parallèle au carnaval réel, qui a lieu sur une reproduction de la place Masséna niçoise. En accord avec l'Office du Tourisme de Nice, Moya tourne sur son île un film où défilent une cinquantaine d'artistes de SL.
Le film de cette parade virtuelle  est projeté sur l'écran géant de la place Massena, à différentes heures de la journée ou de la nuit pendant tout la durée du Carnaval.

En février 2011, encore un char Moya sur le thème de Pinocchio-Moya - La Dolce Vita - réalisé par Cédric Pignataro. Ce char est animé par l'équipe de travestis de Gérard Mari, pour le grand plaisir de Moya !
En parallèle, Moya organise un nouveau Cyber Carnaval, accompagné cette année d'une Rencontre de deux jours avec Mario Gerosa en invité d'honneur. Grand spécialiste des mondes virtuels, l'italien Mario Gerosa, auteur de nombreux ouvrages et expositions sur le sujet. Rédacteur en chef d'AD magazine Italie et enseignant le multimédia à l'université de Milan, il a organisé à Florence en 2009 l'exposition Rinascimento Virtuale présentant pour la première fois « l’art de Second Life ». Il a également créé la première agence de voyage pour les mondes virtuels "Synthravels" et un conservatoire des architectures virtuelles.
Ces Rencontres reçurent plusieurs intervenants italiens habitués des univers virtuels comme Giampiero Moioli, professeur de sculpture à l'université de Brera à Milan, Fabio Fornasari, architecte connu sur Second Life mais aussi en réel, professeur à l'Université d'Urbino et à l'Ecole des Beaux-Arts de Milan, ou encore Marina Bellini, responsable du "Musei di Roma Capitale" sur Second Life ainsi que plusieurs artistes RL/SL comme Paolo Brenzini ou Anne Astier, ainsi que des journalistes.

En 2012, le cyber carnaval est devenu un must : il réunit, cette année encore, des artistes et des internautes des cinq continents sur une reproduction 3D de plus en plus réaliste de la place Masséna.
Connectés depuis leurs ordinateurs via leurs avatars, ils participent à un immense veglione virtuel retransmis sur écrans géants. Moya se dit heureux de voir que "Nice devient le temps du carnaval le point de convergence des adeptes du web 3D et de tous les geeks du monde qui peuvent s'y retrouver pour faire la fête en réseau".

L’oeuvre de Patrick Moya n’est-elle pas également une sorte de mascarade artistique où l’artiste se perd entre les différents avatars qui le représentent ?

 



 
MOYAPATRICK.COM