 La "Statuette de la Liberté de Moya" est arrivée à Cap d'Ail Quel est cet étrange personnage bleu recouvert de nuages qui est apparu depuis quelques jours au balcon du Château des Terrasses de Cap d'Ail ? C'est la "Statuette de la Liberté de Moya", une sculpture à l'effigie de l'artiste, autoportrait manga qui représente un peintre brandissant son pinceau … non pas pour éclairer le monde mais, plus modestement, pour symboliser l'art en mouvement ? Fabriquée avec la même technique que les sculptures de Niki de Saint Phalle, rutilante d'un vernis brillant comme un Jeff Koons, et repeinte de nuages par Patrick Moya, elle se dresse comme un signal visuel afin d'indiquer la fonction culturelle du lieu. Et ça marche car on peut déjà voir les premiers touristes s'arrêter pour monter au château, visiter le parc, et se faire photographier à ses côtés, après avoir aperçu depuis la route cette étrange statue de 2 mètres 30 de hauteur !. Notons que l'artiste français est en ce moment très présent dans l'actualité : de gigantesques toiles exposées sous le chapiteau du Festival international du cirque de Monaco, un char dans le carnaval de Nice, des bus à Cannes, l'illustration de l'"abécédaire coquin de la Côte d'azur" aux éditions Gilletta Nice-Matin … Sans oublier son île sur Second Life aujourd'hui visitée par les internautes du monde entier, et d'où il donne des conférences auxquelles on assiste depuis Zurich, le Québec ou Taiwan, quand il n'organise pas des visites guidées de son territoire artistique en voiture virtuelle ! L'hiver 2009 a vu "naître" la première sculpture Moya, aussi intitulée "Statuette de la Liberté de Moya". Mesurant 2 mètres 30 de haut, elle représente le "double" de l'artiste qui tient un pinceau et peint le ciel, mais c'est son corps qui se recouvre de nuages. Une oeuvre réalisée avec l’aide de Cédric Pignataro, sur un dessin de Moya, et peint par lui-même. Commandée par la ville de Cap d'Ail, elle est destinée à être installée dans le jardin du Château des Terrasses de Cap d'Ail. Patrick Moya connait bien la superbe bâtisse - où vécurent le Tsarévitch et sa famille à la fin du XIXe siècle - puisqu’il y fit en février 2008 l'exposition inaugurale de ses oeuvres récentes, issues d’un monde virtuel reproduites sur toile et rehaussées à l'acrylique, fruit d'un permanent aller-retour entre les images de ses oeuvres réelles et celles installées sur son île de Second Life. Regardez-là se fabriquer en direct devant vos yeux : http://www.youtube.com/watch?v=W2vjneaRKtY Et son arrivée à Cap d'Ail le 23 décembre 2009 : http://www.youtube.com/watch?v=De5bNUhnhdU |
