COMMUNIQUÉS DE PRESSE sur Patrick MOYA

MOYA PRESSE

 
La double vie du char Moya


Artiste-phare de la nouvelle génération de l’ »Ecole de Nice », Patrick Moya est également un artiste numérique considéré comme «un des pionniers des univers virtuels » grâce à son île de Second Life conçue comme un univers artistique immersif.
En cette année 2009, il est pour la première fois un des « ymagiers » du carnaval de Nice. Son char réalisé par le jeune carnavalier Cédric Pignataro est une évocation des profils et des masques que nous nous fabriquons sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Second Life (et que les avatars pourront aussi admirer dans ce monde virtuel).

Après Firenze (une salle du Museo d'antropologia consacrée à Moya dans le cadre de l'exposition Rinascimento Virtuale, octobre-janvier 2009) et Monaco (grandes toiles exposées dans l’entrée du festival international du cirque pour la troisième année consécutive, janvier 2009), Moya revient à Nice pour assister aux défilés de son premier char de carnaval, qui évoque son travail sur ordinateur et Second Life : un gigantesque « moya » à lunettes, double décalé de l’artiste assis devant un ordinateur, fait tourner les têtes comme autant de masques.
Où l’on retrouve tout l’univers Moya, animé cette fois, en volume et en format géant, Dolly la brebis rose, l’éléphant bleu et le pinochio, l’ours orange et l’âne gris …
Non content de se voir en grand, Moya a également demandé à Moya Janus, son double dans Second Life, de construire un char sur lequel tourne une ribambelle de masques … d’avatars !
L’oeuvre de Patrick Moya n’est-elle pas également une sorte de mascarade artistique où l’artiste se perd entre les différents avatars qui le représentent ?

L’île Moya sur Second Life

Tout ici est réalisé à partir des oeuvres réelles et virtuelles de l'artiste français Patrick Moya - Les différents musées montrent l'ensemble du travail artistique - les boutiques utilisent des oeuvres thématiques réalisées pour des occasions précises - la biennale di Moya et ses pavillons de différents pays montre le travail réalisé à l'étranger - la boite de nuit présente la célèbre mascotte des soirées tekno "Dolly Party" inventée par Patrick Moya - au sommet du vieux village une reproduction à l'identique de la Chapelle Moya qui se trouve dans le village de Clans au dessus de Nice - et bien d'autres surprises …


BIO : Patrick MOYA. Artiste, vit et travaille à Nice … et sur Second Life.

Des grandes sculptures en acier érigées en Asie aux petits lits en céramique modelés en Italie, des pinceaux au computer, des soirées techno aux murs d'une chapelle, de l'art contemporain à l'art numérique, Patrick Moya est partout. Une démarche invasive et unique qui prend comme prétexte son nom et son image.
Naissance en 1955, études aux beaux-arts (Villa Arson, Nice), puis modèle aux beaux-arts pour "devenir la créature et non le créateur". Il commence par travailler sur les lettres de son nom, assimilant l’œuvre à sa signature, avant de créer son personnage, autoportrait décalé bientôt entouré d'un bestiaire presque qu'humain.
Il possède aujourd'hui une île virtuelle sur Second Life, qu'il conçoit comme une oeuvre d'art globale : le créateur est enfin devenu une créature sous le nom de son avatar, Moya Janus, qui reçoit sur son île les visiteurs en les immergeant dans son univers.


EN SAVOIR PLUS

site officiel :MOYAPATRICK.COM
contact : moyapatrick@hotmail.com


Citation : "Moya peut être considéré comme l'un des grands pionniers des univers numériques". (par le critique Mario Gerosa, spécialiste des mondes virtuels et rédacteur en chef d'AD magazine Italie)


DOCUMENT : Dans les coulisses du carnaval

(extrait d’un article de Florence Canarelli pour le magazine ART COTE D’AZUR)

Son aïeul Licou est arrivé d'Italie voici 120 ans, aux tout débuts du carnaval. Né à Nice dans une famille de carnavaliers depuis quatre générations, Cédric Pignataro, 30 ans,  a repris en 1999 l’affaire de son grand-père, après une formation en dessin et volume à la chambre des métiers.
Autant dire que Cédric est tombé dans le bain depuis tout petit. Autour de la table familiale, on parle carnaval encore et encore : c’est en écoutant parents et grands-parents qu’il apprend les subtilités du métier, par exemple que la couleur rose s’associe bien avec le jaune sur un tissu. Et en fréquentant depuis le plus jeune âge la maison de carnaval, où il se sent chez lui.
Outre « un état d'esprit, une culture particulière », Cédric voit dans son métier « un moyen d’expression », où il est possible de « dire des vérités et de se défouler avec humour, de façon amusante. »
Techniquement, il faut maitriser la sculpture aussi bien que la fabrication des automates, tout en apportant sa touche créative personnelle : « à partir du même dessin, on peut faire dix chars différents »

Pignataro a choisi Moya, dont il est « fan » depuis longtemps

- « Ma Dolly a enfin un profil : Cédric a réussi à la représenter en volume ! »
Si Moya est content de « son » char, Pignataro aussi, de travailler pour l’artiste niçois, dont il est « fan » depuis longtemps : « je me suis beaucoup documenté sur Moya, j’ai essayé de respecter au mieux le style de ses personnages ».
Où l’on retrouve en effet l’âne et le pinocchio, l’ourson et la Dolly … Sans oublier le personnage de « moya » - un autoportrait décalé de l'artiste, avec son crâne rond et ses lunettes - tout à fait ressemblant, si ce n'est qu'il mesure sept mètres de haut.
Moya est ravi : "plus mon personnage est grand, plus je suis content !"

Video-projection sur le char Moya ; une première pour le carnaval

Sur l'écran d'ordinateur devant lequel est assis le personnage, sera projetée une video conçue par Moya lui-même : « c’est une première », se réjouit Pignataro.
Mais Moya veut en faire plus : il propose de peindre lui-même le tissu qui cache le soubassement du char. Cédric acquiesce, il achètera un tissu noir que Moya pourra emporter chez lui pour y travailler dans son atelier. Quant à Moya, une fresque de plus de 40 mètres de long ne lui fait pas peur !
C’est Pignataro qui aura le dernier mot, se réservant le choix de couleur de la moquette : rouge ou bleue … Ce genre de décision artistique se prend à la fin, en fonction de l'ensemble.
Et quand Pignataro raconte qu’avec son entreprise, Nice Festivités, il a travaillé pour des artistes, Moya est aussitôt intéressé : et d'imaginer tous deux l'univers Moya en volume, un ours en peluche ou une Dolly géante !
 


 
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