MOYAPATRICK.COM

Patrick MOYA - BIOGRAPHIE 2019

MOYA PRESSE
 





Bibliographie

 

  • La Nouvelle Chapelle Moya, texte de Florence Canarelli, Baie des Anges éditions, 2019

  • Moya Royal Transmedia, catalogue de l'exposition du même nom, Reggia di Caserta, Italie, 2019
  • Le cas Moya, l'exposition, catalogue de l'exposition du même nom, Snoeck éditions, 2017
  • "MOYA", catalogue de l'exposition "Il laboratorio della metamorfosi", Palais ducal, Mantoue, Italie, 2016
  • Moya et le carnet des desseins, Baie des Anges éditions, 2016
  • Le Cas Moya, par Florence Canarelli, Baie des Anges éditions, 201521
  • "MOYA", catalogue de l'exposition "Moya in the classics", Radium Art Center, Pusan, Corée du Sud, 2013
  • Moya fait son cirque, Baie des Anges éditions [archive], 2013
  • L'art dans le nuage, Baie des Anges éditions [archive], 2012
  • Patrick Moya, catalogue raisonné, 1971/2011, texte de Florence Canarelli, éditions ArtsToArts
  • La civilisation Moya, Frédéric Ballester, Florence Canarelli, édition Images en Manœuvre, Marseille, 2011
  • Le Carnaval des animaux, Patrick Moya, Siranouche éditions
  • Le bestiaire de Moya, Patrick Moya, éditions de la Huppe, 2010
  • L'abécédaire de Moya, Florence Canarelli, MPO, 2010
  • La chapelle Moya, Florence Canarelli, Mélis éditions, 2007
  • Le cas Moya, Florence Canarelli, Collection Galerie Ferrero, 2006
  • BIO ULTRA COURTE

    Plasticien, performer et artiste numérique, Patrick MOYA travaille en arborescence, jonglant entre oeuvre réelle et mondes virtuels, dans une démarche invasive et immersive qui prend comme prétexte son nom et son image. Ce qui lui permet d’être à la fois peintre et vidéaste, performer et céramiste, abstrait et figuratif, classique et baroque, narcisse et généreux, populaire et conceptuel, réel et virtuel… Un artiste hors norme, aujourd’hui dans la maturité de son talent.




    ------------------------------------------

    BIO COURTE


    Patrick Moya, l’artiste qui voulait vivre dans son oeuvre.


    « J’ai toujours rêvé d’être universel, par la pratique de nombreuses techniques et styles, et par la multiplication de mes avatars »


    Plasticien, performer et artiste numérique, Patrick MOYA cherche à être partout, érigeant en Asie de grandes sculptures en acier ou modelant dans l'argile en Italie des céramiques avec les lettres de son nom, passant des pinceaux à l'ordinateur, des soirées techno aux murs d'une chapelle, de l'art contemporain à l'art numérique, de la vie réelle aux mondes virtuels … Une démarche invasive et unique qui prend comme prétexte son nom et son image.


    Né à Troyes en 1955, il fait des études d'art à la Villa Arson de Nice (1974-1977) :  influencé par les théories de la communication de Marshal McLuhan, il émet l’hypothèse que la télévision en direct et les nouveaux réseaux à venir bouleverseront l’histoire de l’art, transformant le créateur en créature.

    Après ses études, il prend le temps de poser comme modèle nu pour les écoles de beaux-arts (1979/1989), tout en réfléchissant sur le rôle de l'artiste.

    Et c’est par «  le nom du père  » - MOYA - décliné sous de multiples formes, qu’il commence véritablement son aventure artistique, assimilant l’œuvre à sa signature (1981). Puis, dans un stade du miroir prolongé, il travaille sur son Moi, inventant (1997) un autoportrait décalé, le petit « moya », créature qui tente de se libérer de son créateur pour vivre au centre de l’œuvre. Avant d’inventer son Moya Land, une «  civilisation Moya  » composée d’un bestiaire presque humain, qui tend à prouver que «  l’artiste est une civilisation à lui tout seul  ».

    Refusant de s’enfermer ou de se limiter, Moya fonctionne en arborescence, non seulement en utilisant tous les médias à sa disposition, mais aussi en déclinant, mixant, remixant et revisitant son propre travail.

    Ce qui lui permet d’être à la fois peintre et vidéaste, performer et céramiste, abstrait et figuratif, classique et baroque, narcisse et généreux, populaire et conceptuel, réel et virtuel… 

    En pionnier des univers virtuels, il a reconstruit son univers en 3D dans le monde fait de pixels de Second Life (2007) : le créateur est enfin devenu, par le biais de son avatar, une créature qui vit dans son oeuvre.






    ---------------------------

    PATRICK MOYA EN 2022



    Patrick Moya, l’artiste qui voulait vivre dans son oeuvre


    Plasticien, performer et artiste numérique, Patrick MOYA mixte, mixe et remixe comme un DJ, tous les médias existants, anciens et nouveaux, mais aussi revisite sans cesse son propre travail dans le but ultime de « devenir une créature qui vit dans son œuvre. »

    À la manière d'un alchimiste, Il veut transformer, non pas le plomb en or, mais « le créateur en créature », ce qu’il explique grâce à une interprétation très personnelle des théories de McLuhan.


    Né en 1955 à Troyes de parents d'origine espagnole, Patrick Moya a fait ses études à la Villa Arson (école de beaux-arts) de Nice avant de poser comme modèle nu pour les écoles de dessin durant dix ans, dans le but de « devenir la créature à la place du créateur » .

    Car il a lu McLuhan et s'interroge avec lui sur les changements apportés à l'histoire de l'art par les nouveaux médias : « avec les médias d'ubiquité, comme le direct à la télévision, le créateur n'a plus le temps de raconter l'histoire de l'art ; il doit, pour exister, devenir créature ».

    Après ce long épisode où il joue le rôle de Narcisse se mirant dans le regard des autres, il commence véritablement son œuvre en travaillant sur les lettres de son nom, M O Y A, assimilant l’œuvre à sa signature durant sa période Néo-Lettriste (1981), avant de s'inventer un alter ego, son petit « moya », autoportrait caricatural inspiré de Pinocchio (1997) qui lui permet dès lors d'exister dans son œuvre.

    En 1998, il entre à la galerie Ferrero, connue pour défendre à Nice le mouvement artistique Ecole de Nice.

    Son œuvre devient prolifique, un univers personnel se dessine peu à peu, un bestiaire presque humain, réjouissant de drôlerie et de poésie, qui se tient debout en regardant le spectateur : en 1999, apparaît « Dolly », une brebis malicieuse conçue comme l'identité visuelle des soirées techno Dolly Party et qui deviendra un des personnages principaux de son « Moya Land ».


    En juin 2007, il termine, après quatre ans de travail, la fresque murale d'une chapelle qui porte désormais son nom à Clans (village du moyen pays niçois), tandis qu’en 2020, est inaugurée une « Nouvelle Chapelle Moya », peinte du sol au plafond en quelques semaines, pour le petit village du Mas (haut pays grassois).


    Adepte depuis les années 2000 de la « live painting », Moya a réalisé d’innombrables peintures en direct et en public, avec un record de 27 mètres de long en 2013 lors une foire d'art italienne (Reggio Emilia) et jusqu’à 55 mètres en deux jours (sur la plage du Veillat à Saint Raphaël) lors d’un festival de street art en 2021.


    A l’aise avec un pinceau aussi bien qu’avec un ordinateur, il commence dès 1985 par écrire son nom en basic sur Thomson MO5, avant de numériser son petit « moya » pour réaliser des images puis des films en 3D. En 2007, il découvre Second Life (SL), célèbre métavers dans lequel il reconstruit tout son univers, partageant depuis lors sa vie entre réel et virtuel. Reconnu dès 2008 comme un artiste numérique (deux pages lui sont consacrées dans le premier Panorama des arts numériques en France, MCD éditions), il vit avec passion cette deuxième vie, participant par exemple en 2009 à la « Renaissance virtuelle » : c'était le titre de la première grande exposition des artistes de SL, qui eut lieu dans le musée d’anthropologie de la ville de la Renaissance italienne, Florence, où une salle entière était consacrée à la « Civilisation Moya ».

    En 2011, une nouvelle « Civilisation Moya » voyait le jour sur les murs du centre d'art La Malmaison de Cannes : une fresque-installation peinte de 90 mètres de long sur 4 mètres de haut qui racontait son parcours artistique. Cette exposition, reproduite à l'identique dans SL, permettait au visiteur de rencontrer l'avatar de l'artiste et de parcourir en sa compagnie son univers virtuel.

    En 2018, « Le Cas Moya » est à l’honneur au centre d’art Lympia de Nice : près de 12.000 visiteurs auront vu et revu cette grande « intro-retrospective » organisée par le département 06.


    En résumé, grâce à son travail en arborescence, Moya est à la fois classique et baroque, abstrait et figuratif, réel et virtuel, narcisse et généreux, amoureux des spectacles populaires comme le cirque ou le carnaval aussi bien que l'objet d'un catalogue raisonné très sérieux retraçant 40 ans de création (4200 oeuvres répertoriées, 2011). 


    Tout en poursuivant son aventure artistique tous azimuts, dans des galeries en Corée (Busan), aux USA (Cape Cod), en Italie (Caserta, Spotorno, Parma), au Luxembourg et bien sûr partout en France (Nice, Monaco, Lyon, Marseille, Fontainebleau, Metz, Epinal …), avec des live paintings dans des foires d'art en Italie (Padova, Genova, Forli, Bergamo, Rimini) ou en Allemagne (Cologne), avec des performances-installations à Cerveira (Portugal), Utrecht (Pays Bas), Malte ou Modica (Sicile), plus récemment à Caserta (Museo di Arte, 2015), à Mantova dans le Palazzo Ducale (2016, 14.000 visiteurs), à Torino, dans le Palazzo Saluzzo Paesana, sur le thème « Dolly mon amour » (2018), ou encore à la Reggia di Caserta (palais royal de Caserta), dans le sud de l’Italie (2019), où Moya est devenu « Royal Transmedia »  … Aussi bien que dans son Moya Land virtuel et pourtant bien réel.


    On trouve ses oeuvres dans plusieurs collections publiques : une monumentale sculpture en acier de 8 mètres (musée de Kaohsiung, à Taiwan, 1991), deux sculptures et une grande toile (Mamac de Nice, 1996), deux grandes sculptures dans un parc (ville de Cap d’Ail, 2008), un cadran solaire (Coaraze, 2008), deux toiles sur le thème du cirque (famille princière de Monaco, 2009), une grande sculpture en résine (ville de Cannes, 2011 ou Beuil, 2021), une toile de quatre mètres sur le thème du Moya Circus (Ville de St Raphaël, 2013), une grande sculpture « Dolly » (six mètres de haut) à Busan (Corée du sud, 2013), une toile sur le thème de la Transhumance (St Etienne de Tinée, 2015), une stèle funéraire pour les Tout petits (Nice, 2015), une toile intitulée « Moyalisa » (Joconde) pour le musée d’art ancien et contemporain d’Epinal (2018), une grande toile dans un hôpital (Pasteur 2 à Nice)… Et, en 2021, un panneau de la Collection Moya (c’était le titre de la salle du Musée Masséna peinte in situ par l’artiste sur le thème du cabinet de curiosité, dans le cadre d’un hommage à Jean Ferrero), a été acheté par la Ville de Nice …


    En pionnier des univers virtuels, il utilise aujourd’hui de manière optimum toutes les incroyables ressources de ce métavers mondialisé : construction d’un musée idéal, puis, à la manière d’un urbaniste, d’une véritable ville, ce qui lui offre l’opportunité de faire des visites guidées (en voiture ou avion virtuels) pour montrer tout l’éventail de son travail; participation à d’innombrables expositions, vernissages, conférences, interview… et opportunité de rencontres sans limite (communication facile grâce au traducteur automatique en toutes les langues)…   Mais aussi, réalisation de maquette 3D pour préparer une exposition puis conservation de cet événement revisitable à l’infini. Sans oublier les nouvelles possibilités de transformer en volume et d’animer des personnages à l’origine en dessins ou peintures (grâce à l’aide de « builders » spécialisés de SL, 2021)… 

    Bref, construction d’un monde idéal dans lequel l’artiste peut enfin, par le biais de son avatar, vivre à l’intérieur de son oeuvre tout en rencontrant son public en direct et à distance.



    Photos ci-dessous (de gauche à droite) :
    Moya  dans une Foire d'art en Italie
    Affiche de l'exposition "Moya a Mantova"
    Affiche de l'exposition "Moya Circus" à Caserta
    Moya en action dans une live painting


      

    MOYAPATRICK.COM