Venise sous le doux soleil d'octobre qui fait
miroiter l'eau du Grand Canal … Etre à Venise, quelle que soit la
saison, offre des sensations incomparables, un plaisir pur …
Pour ne pas gâcher ce plaisir, prenons
le parti de choisir, au gré des allées du Giardini dans lequel
se déroule la Biennale, les artistes qui font plaisir …
Passons rapidement sur le "déjà
vu" : ces "installations" à prétention artistique - des robinets
d'où coule de l'eau - ou ces paysages abstraits grand format d'Herbert
Brandl (pavillon autrichien), un peu jeune (né en 1959) pour faire
encore de la peinture "abstraite".
Oublions tous les minimalismes si ennuyeux
: quand il n'y a rien à voir, ça ne retient pas l'attention.
Exemple, le minimalisme sans âme de
l'américain d'origine cubaine Félix González-Torres
(il est mort du SIDA en 1996 : laissons-le reposer en paix).
Fuyons enfin le pavillon français et
ses vidéos si "d'avant-garde" de Sophie Calle : il faudrait prendre
le temps d'écouter les commentaires de toutes ces femmes à
propos d'un mail de rupture reçue par l'artiste. Entre nous, quel
intérêt ???
L'art-thérapie, même habilement
présenté, non merci ! |
Le pavillon hongrois
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