ECOLE DE NICE
Ils ont dit…
 

Par Florence CANARELLI

Revenir sur ART-COTE

 
- “Y a-t-il une École de Nice ? Pourquoi pas après tout. Mais nous sommes contents de voir naître une décentralisation et, tant pis pour Paris car il est quasi impossible d’y rêver et c’est pourquoi l’artiste en ces temps d’éblouissement de Lumière, s’en vient en Provence afin de redécouvrir sa poésie intérieure et sa liberté.» Claude Rivière (dans le journal Combat, 22 août 1960)
 

- “Il faudra un jour parler d’une Ecole de Nice “ (Jacques Lepage, le 15 juin 1961, dans les Lettres Françaises, journal communiste, à propos d’une exposition de Malaval)
 
 

- “L’École de Nice existe, elle l’a prouvé en “marchant”, que ce soit dans les musées internationaux, les galeries et les textes” (Sacha Sosno)

- "Nous étions trois, nous voici dix, nous seront trois cent dans dix ans" (Martial Raysse)
 
 
- “Si l'École de Nice se porte bien et si ses détracteurs sont nombreux c'est parce qu'au delà des frontières, elle a su s'imposer par ses qualités artistiques. En alimentant la controverse d'une école, elle a fait d'un lieu, un exemple de réussite dynamique fondé sur des particularités régionales. Particularismes que les artistes ont su transcender dans le bonheur d'un art qui exulte de toute part". (Jean Mas)

 
- “L'Ecole de nice n'étant pas un vrai mouvement artistique mais une situation géographique artistique, elle ne peut avoir ni début ni fin - je suppose que du temps de Louis Bréa, on pensait qu'il n'y aurait plus rien après - en fait après les année 60 il y a eu les années 70 puis les années 80 avec les grandes actions de rue que nous menions avec Verbes d'Etats et maintenant il y a la villa Arson et La Station, qui même s’ils n'acceptent pas encore ce terme en feront partie un jour.” (Patrick Moya)

 
 

- “Que reste-t-il de "L'Ecole  de Nice" aujourd'hui : des  individualités fortes, parties dans des directions très  différentes ; c'est le sort de tous les regroupements  de peintures." (Claude Viallat)

 
 

- “L’École de Nice fut importante dans les années 60-70, c’est un morceau d’histoire mais aujourd’hui, elle n’existe plus, elle est morte. On est dans une autre problématique, où les “grands” de ces années là occupent tout l’espace…” (Maurice Maubert)

 
 
- “L’école de Nice est tel un nuage qui s’effiloche au grès du vent. Après un bon coup de Mistral il reste le ciel bleu (Noël Dolla)

 

 

Revenir sur ART-COTE