QUE RESTE-T-IL DE
L'ECOLE DE NICE (en 2007) Quel point commun entre le Nouveau Réalisme (donner à voir des objets de la société de consommation), Fluxus (tout est art), Support-Surface (libérer la toile du châssis) ? Aucun sauf que ces trois mouvements ont marqué l’histoire de l’art contemporain et que chacun possède d’illustres représentants nés à Nice ou ayant choisi d’y vivre.
Par Florence CANARELLI
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Moya, Ben et Dolla à
Nice en juillet 2007
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Les "historiques" : Arman, Yves Klein, César |
Expositions, catalogues,
articles, livres, films : l’École de Nice finit par exister !
Nice en 1950 est une ville de province qui
dort au soleil, sans université, sans activité culturelle,
si ce n’est quelques musées vieillots.
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Ben
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C’est à Nice qu’enseigne le nîmois
Claude Viallat, quand il fonde, en 1967, “Support-Surface”. Bientôt
suivi par quelques uns de ses élèves qui formeront le Groupe
70.
C’est dans la région niçoise (à Vence puis St Paul) que le galeriste Alexandre de la Salle organise la première rétrospective “école de Nice”, ensuite imité par Jean Ferrero à Nice. Les critiques d’art ont joué un rôle clé : en commençant par le plus célèbre, Pierre Restany, inventeur du Nouveau Réalisme mais qui ne nie pas l’existence d’une “école de Nice”, puis Jacques Lepage, très présent et curieux de la scène artistique niçoise durant toute sa vie. |
Jean Ferrero, |
Sacha Sosno
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Et plus près de nous, Frédéric
Altmann, chroniqueur à Nice-Matin.
Ancien journaliste, Sosno n’est pas en reste pour défendre l’existence d’une “école”, dont il possède chez lui toutes les preuves : affiches de rétrospectives en Asie ou en Floride, livres (le roman de l’École de Nice d’Édouard Valdman), film (L’École de Nice par Christian Passuello)… Si l’on s’en tient aux textes, l’École de Nice existe bel et bien, sans jamais avoir fixé ses limites. Dans cette “école” en kit, à chacun de fabriquer la sienne. |
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